Peu après son arrivée, Mme Braverman a rendue hommage au mémorial de Gisozi, sis à Kigali, aux victimes innocentes du génocide perpétré en 1994 contre les tutsi du Rwanda en général,et aux restes des dépouilles de ceux qui, à l’époque des faits vivaient dans Kigali, pour hélas, devenir la proie de leurs anciens voisins et amis, tout d’un coup transformés en loups-garrous, après avoir été longtemps innoculés à la haine véhiculée par une idéologie génocidaire, popularisée par le pouvoir d’alors, et finir en bêtes enrâgées, tueuses, tortionnaires-génocidaires, et dont ceux qui ont eu le malheur de croiser le chemin de ces sanguinaires, reposent en ce lieu de mémoire en pleine capitale.

Il est prévu sur son programme, selon certaines indiscrétions, qu’elle rencontre le ministre Rwandais des Affaires Étrangères, Dr Vincent Biruta. Où et quand ? Rien n’a filtré.

Les deux personnalités devraient toutefois échanger sur la mise en œuvre, actuellement en cours, d’un accord controversé qui vise à maitriser l’immigration illégale au Royaume-Uni.

Le gouvernement britannique est sous pression pour freiner l’immigration afin de tenir sa promesse électorale de 2019, soit "reprendre le contrôle" de ses frontières.

Avant le lancement d’un nouveau projet de loi distinct sur l’immigration illégale, le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait le 6 mars dernier téléphoné au président Paul Kagame, avec qui, ils avaient discuté du partenariat migratoire encore et toujours controversé, quand bien même jusqu’ici dans les tuyaux entre nos deux pays,au grand dam des détracteurs de l’accrord conjoint Rwando-Britannique.

Les deux dirigeants au cours de cet entretien avaient echangé sur ledit partenariat migratoire entre le Royaume-Uni et le Rwanda et des efforts conjoints pour briser le modèle commercial des passeurs-clandestins.

Le but dudit partenariat est de venir à bout des problèmes humanitaires inhérents à cette situation devenue une tracasserie croissante d’année en année pour le gouvernement de Rishi Sunnak.

La liste des migrants illégaux au Royaume-Uni s’allonge au fil des ans ; rien que pour 2022, on les estimait à 45.000.