ETATS-UNIS – Devant le refus de la majorité républicaine de toute forme de contrôle de la vente d’armes à feu, des élus démocrates ont décidé d’organiser un sit-in sur la moquette de la Chambre des représentants.
Des dizaines d’élus américains assis par terre, sur le sol de l’hémicycle où ils débattent habituellement des lois. Ce mercredi, les élus démocrates de la Chambre des représentants ont organisé un sit-in pour protester contre le refus de la majorité républicaine de voter des restrictions sur les armes à feu, dix jours après l’attentat terroriste homophobe d’Orlando.
"No bill, no break"
"Nous devons occuper l’hémicycle de la Chambre jusqu’à ce que l’on puisse agir", a déclaré John Lewis, élu noir de Géorgie et figure du mouvement des droits civiques dans les années 1960. Il a été rejoint par plusieurs de ses collègues, parmi lesquels la sénatrice Elizabeth Warren, pressentie comme l’une des favorites pour accompagner Hillary Clinton en tant que candidate à la vice-présidence des Etats-Unis. Aux cris de "No bill, no break" (pas de loi, pas de pause), les élus se sont relayés à la tribune pour appeler à "une loi de bon sens sur les armes".
Dans une tentative de couper court à cette rébellion, le président de séance républicain a déclaré la suspension de séance, entraînant la fin des retransmissions télévisées du sit-in. Mais la chaîne parlementaire C-SPAN, qui retransmet habituellement les débats, a contourné les restrictions en ayant recours aux réseaux sociaux. Elle a ainsi utilisé Periscope, l’application de vidéo en direct de Twitter, ainsi que le service vidéo de Facebook pour tenir ses téléspectateurs au courant.
"Notre mission c’est de couvrir le Congrès. Nous sommes une organisation de service public à but non lucratif. Nous ferons ce que nous pourrons pour montrer ce qui se passe au Congrès", a expliqué à l’AFP le directeur de communication de C-SPAN, Howard Mortman.
Le contrôle des antécédents psychiatriques rejeté
Après le massacre dans un club gay d’Orlando, qui a fait 49 victimes et des dizaines de blessés il y a dix jours, les parlementaires démocrates avaient déposé un certain nombre de propositions de loi limitant l’accès aux armes à feu. Celles-ci prévoyaient, entre autres, de généraliser les vérifications d’antécédents psychiatriques avant toute vente et d’interdire aux personnes figurant sur les listes de surveillance terroriste d’acquérir une arme. Mais la majorité républicaine a rejeté en bloc tous les textes, au nom du sacro-saint deuxième amendement de la constitution des Etats-Unis qui garantit le droit des citoyens de porter des armes.
Metronews.fr
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