Les Jeunes issus des Mouvements affiliés aux partis réunis au sein de l’Alliance des Démocrates pour le Changement’’ADC-Ikibiri’’ demandent l’ouverture des permanences des partis politiques car ils doivent rester à la jouissance des leurs non être des casernes des policiers.

Les Jeunes de l’ADC-Ikibiri se disent indignés des récents affrontements entre la police et les militants du parti MSD ainsi que les femmes de l’UFB issues du parti UPRONA en date du 8 mars 2014.

Ces jeunes issus de six partis de l’ADC-Ikibiri’’ entre autre l’UPD-Zigamibanga, FRODEBU, MSD, CNDD, ADR, FEDES demandent l’évacuation de la police devant les permanences des partis MSD et UPRONA car, selon eux, les permanences des partis politiques doivent être laissées à la jouissance des leurs non être des casernes des policiers.

Ils rappelent le Ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana que les prescrits de l’article 80 de la Constitution de la République du Burundi actuellement en vigueur lui interdisent de s’immiscer dans le fonctionnement interne des partis politiques.

Ils demandent que les différents partis politiques qui ont été fragmenté soient rétablis dans leurs droits et recouvrent leurs leaders, ils citent le parti FNL qui recouvre son leader Agathon Rwasa, UPD Zigamibanga pour Chauvineau Mugwengezo, UPRONA pour Charles Nditije, reconnus par leurs militants.

Dans un point de presse animé ce jeudi 13 mars, ces jeunes de l’ADC-Ikibiri ont exigé la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques, ils font allusion à l’Honorable El-Hadj Hussein Radjabu et Frédéric Bamvuginyumvira ainsi que les 70 jeunes du parti MSD récemment incarcérés à la prison central de Mpimba.

Ces Jeunes de l’ADC-Ikibiri font savoir qu’ils sont engagés à continuer leur lutte politique jusqu’à ce que leurs droits soient garantis.