Afrique du Sud : bagarre au Parlement

Redigé par IGIHE
Le 18 mai 2016 à 05:25

Une scène politique des plus viriles, en Afrique du Sud. Des députés de l’opposition ont affronté le service d’ordre du Parlement pour réclamer la démission du président, Jacob Zuma, empêtré dans des scandales de corruption.
La bagarre témoigne du climat très tendu qui règne sur la scène politique en ce moment en Afrique du Sud. Plusieurs députés d’extrême gauche du parti “Les Combattants pour la Liberté Economique” ont décidé de frapper fort dans tous les sens du terme, ce mardi au Parlement.
Ils réclament (...)

Une scène politique des plus viriles, en Afrique du Sud. Des députés de l’opposition ont affronté le service d’ordre du Parlement pour réclamer la démission du président, Jacob Zuma, empêtré dans des scandales de corruption.

La bagarre témoigne du climat très tendu qui règne sur la scène politique en ce moment en Afrique du Sud. Plusieurs députés d’extrême gauche du parti “Les Combattants pour la Liberté Economique” ont décidé de frapper fort dans tous les sens du terme, ce mardi au Parlement.

Ils réclament le départ du président

Vêtus des anciennes combinaisons de mineurs, de couleur rouge, ils ont tenté d’empêcher le président Jacob Zuma de s’exprimer à la tribune. Interceptés par le service d’ordre de l’Assemblée, les députés ne se sont pas démontés, affrontant violemment les membres de la sécurité et réclamant le départ du président.

783 cas de corruption présumée

Ce qui explique ce climat délétère : les accusations de corruption qui pèsent sur Jacob Zuma. En 2009, il avait été la cible de poursuites pour 783 cas de corruption présumée, mais l’ensemble de la procédure avait été annulée dans des circonstances obscures. Du coup, Jacob Zuma dirigeant de l’African National Congress (ANC), avait pu se présenter à l’élection présidentielle et se faire élire à la fonction suprême.

L’étau se resserre

Mais depuis peu, l’étau se resserre sur le chef de l’Etat : fin mars, la Cour constitutionnelle l’a condamné à rembourser une partie des 20 millions d’euros d’argent public utilisés pour la rénovation de sa résidence privée et une Haute cour de justice a estimé que l’abandon des poursuites le visant en 2009 était une décision irrationnelle et devait être réexaminée.

Avec M6Info


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