L’Ambassadeur du Rwanda en Uganda, Frank Mugambage a déclaré que le Rwanda n’est pas encore officiellement informé par la partie ugandaise de la question de certains sujets rwandais detenteurs illégaux de carte d’identité ugandaise.

Cette remarque avait été faite par la ministre ugandaise de la sécurité intérieure alors qu’elle rendait visite aux habitants de Mirama Hill au niveau de la frontière rwando ugandaise de Kakitumba. Elle avait appelé ces citoyens rwandais détenant illégalement ces cartes de les remdre pour ne pas s’exposer aux sanctions.

Elle a fait ce déplacement dans le cadre des préparatifs de l’inauguration ce 23 avril par les présidents Joël Museveni et Paul Kagame des nouvelles infrastructures douanières unifiées de Kakitumba à l’Est du Rwanda.

"Nous n’avons pas encore été officiellement informés de ce problème. Nous ne le savons que par la presse. S’il y a quelqu’un qui a une double nationalité rwando ugandaise, cela n’enfreint aucune loi rwandaise. La Constitution rwandaise l’autorise", a déclaré à la presse l’ambass. Frank Mugambage ce mercredi à Kampala parlant d’un cadre diplomatique bien établi entre les deux pays où de tels problèmes sont débattus et des solutions trouvées.

"Je dis ceci, a-t-il ajouté, parce que beaucoup de Rwandais peuvent être inquiétés par ce nouveau développement de la situation. En fait, les organes d’immigration/émigration des deux pays collaborent sur des questions pareilles qui peuvent surgir ici ou là".

L’ambassadeur Frank Mugambage adit qu’il y va du choix de chacun car on ne peut pas obliger un Rwandais à perdre une autre nationalité qu’il a conmtractée.

En effet, la Constitution ugandaise de 1995 prescrit la tribu ’Banyarwanda’ comme l’une des 56 tribus officiellement acceptées en Uganda.

Au cours de la récente campagne électorale présidentielle, la presse ugandaise a rapporté des plaintes de l’opposition selon lesquelles l’administration ugandaise distribuait des cartes d’identité aux Rwandais pour qu’ils réélisent Museveni. Le parti au pouvoir, le NRM (National Resistance Movement) a démenti sérieusement ces accusations s’inscrivant en faux contre de telles allégations.