Après les consultations sur le Dialogue : les Evêques catholiques réaffirment leur soutien !

Redigé par Igihe
Le 6 janvier 2016 à 09:51

Ils ont bouclé la première phase des consultations auprès des forces vives du pays. Lundi 4 janvier 2016, les prélats catholiques ont, en effet, rendu public un communiqué dans lequel ils réitèrent leur appel à un dialogue répondant aux aspirations de tous pour l’intérêt supérieur du pays. Un Comité de suivi, composé de six Archevêques Métropolitains, du Président et Vice-Président de la CENCO, a été mis en place.
Ce Comité de suivi aura pour tâche de maintenir le contact avec tous les protagonistes, (...)

Ils ont bouclé la première phase des consultations auprès des forces vives du pays. Lundi 4 janvier 2016, les prélats catholiques ont, en effet, rendu public un communiqué dans lequel ils réitèrent leur appel à un dialogue répondant aux aspirations de tous pour l’intérêt supérieur du pays. Un Comité de suivi, composé de six Archevêques Métropolitains, du Président et Vice-Président de la CENCO, a été mis en place.

Ce Comité de suivi aura pour tâche de maintenir le contact avec tous les protagonistes, susciter et consolider la confiance mutuelle et encourager les initiatives visant la relance du processus électoral. Il y a, donc, une évolution dans le discours des Evêques. Sans doute que le message Urbi et Orbi du Souverain Pontife, du 25 décembre 2015, en aura été un des éléments clés. Maintenant que la CENCO a donné le ton, l’on s’attend à ce que les différents protagonistes mettent également de l’eau dans leur vin, pour sauver la jeune démocratie congolaise.

Ils ont pris de la hauteur, les membres du clergé. Cette fois-ci, ils se sont rendus à l’évidence, après trois jours des Consultations marathon engagées auprès de l’Opposition, de la Majorité et du Président de la République, sans oublier, les organisations de la Société civile, qu’il n’y a pas d’autre issue, pour débloquer le processus électoral, que le dialogue. Ils se sont gardés d’en fixer les limites, comme ils l’avaient fait, fin novembre dernier, lorsqu’ils affirmaient que la stabilité du pays résidait dans le respect absolu de la Constitution.

Autrement dit, le dialogue ne devrait pas aboutir à un nouvel ordre politique institutionnel. Il y a une évolution dans le discours des Evêques. Ils se contentent d’évoquer un dialogue qui réponde aux aspirations de tous pour l’intérêt supérieur du pays. Cette évolution dans le discours du clergé n’est pas étrangère au message Urbi et Orbi du Souverain Pontife, le 25 décembre 2015. En effet, ce soir- là, le Pape François recommandait aux pays en crise comme la RDC, le Burundi et le Sud-Soudan à régler les différends politiques par la voie du dialogue.

Peut-on parler de revirement dans la position de l’Eglise catholique ? Il importe de souligner qu’immédiatement après le message du Pape François, les Evêques ont lancé, du 28 au 30 décembre, leurs consultations. En sortant du Bureau de Minaku à l’Assemblée nationale, la forte délégation d’Evêques a déclaré que la situation du pays était préoccupante. La contribution de la CENCO est très attendue au processus électoral.

Après avoir échangé avec le Chef de l’Etat, les acteurs politiques et les ténors de la Société civile, les catholiques sont convaincus qu’une solution est possible. Il existe bel et bien une lueur d’espoir, en dépit des divergences dans les positions exprimées par les uns ou les autres. « Chaque composante, par amour pour notre mère patrie, garde cependant une fenêtre ouverte propice aux échanges pour l’intérêt suprême de la Nation », lit-on dans le communiqué.

Les princes de l’église continuent à croire en la réussite du processus électoral pour consolider la jeune démocratie. Que ceux qui ont des ambitions personnelles démesurées comprennent que la survie de la Nation vaut plus que les avantages que procurent le maintien ou l’accession au pouvoir d’Etat.

avec 7sur7.cd


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