Argentine : Mauricio Macri prête serment et rompt avec l’ère Kirchner

Redigé par Igihe
Le 11 décembre 2015 à 02:25

Mauricio Macri, vainqueur de la présidentielle du 22 novembre, a prêté serment ce jeudi à Buenos Aires en l’absence de la présidente sortante Cristina Kirchner. Dans son discours d’investiture, le nouveau chef de l’Etat, en place pour quatre ans, a réaffirmé ses engagements de campagne. Des milliers d’Argentins s’étaient rassemblés devant le Parlement pour l’écouter.
« Le moment est venu où nous devons tous être unis pour que notre pays avance. Nos propositions peuvent se résumer en trois idées centrales : (...)

Mauricio Macri, vainqueur de la présidentielle du 22 novembre, a prêté serment ce jeudi à Buenos Aires en l’absence de la présidente sortante Cristina Kirchner. Dans son discours d’investiture, le nouveau chef de l’Etat, en place pour quatre ans, a réaffirmé ses engagements de campagne. Des milliers d’Argentins s’étaient rassemblés devant le Parlement pour l’écouter.

«  Le moment est venu où nous devons tous être unis pour que notre pays avance. Nos propositions peuvent se résumer en trois idées centrales : pauvreté zéro, victoire sur le narcotrafic et unité des Argentins », a déclaré Mauricio Macri.

Sobre et bref, le discours d’investiture du nouveau président argentin a montré un Mauricio Macri rassembleur, qui a rappelé ses engagements de campagne, revendiqué le dialogue et le travail d’équipe.

Il n’est pas entré dans les détails sur l’économie, son principal défi. Mais il a dit qu’il pourchasserait la corruption et qu’il défendrait l’indépendance de la justice.

Sur le fond, le contre-pied des années Kirchner. Sur la forme aussi : on était loin du bruyant folklore péroniste qui saluait les longues envolées de Nestor et Cristina Kirchner.

La chef de l’Etat sortante a été la grande absente de ces cérémonies, pour cause de désaccord sur le lieu de la remise de l’écharpe et du sceptre présidentiels, que Macri a ensuite reçus à la Casa Rosada, le siège du gouvernement, des mains du président du Sénat.

Peu préoccupés par ces bisbilles, de très nombreux Argentins sont venus saluer Mauricio Macri. Dans la foule, Antonio Sarramea, un historien de 81 ans aux ancêtres français. « Nous célébrons aujourd’hui la fête de la démocratie, de la République et des droits de l’homme », se réjouit-il.

Une nouvelle étape qui commence dans la joie. On verra ce qu’il en est demain.

avec RFI


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