Les informations sur l’état de santé du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa deviennent de plus en plus secret et l’hôpital BUMEREC où il est hospitalisé depuis ce vendredi n’accepte aucune visite à Mbonimpa sauf sur autorisation du Directeur de cet hôpital.

A notre arrivée à l’hôpital BUMEREC dans la matinée de ce lundi 1er septembre 2014, on pouvait remarquer la présence des agents de la police, certains en tenue de service et d’autres en tenue normale. Que ce soit les journalistes du Journal en Ligne IGIHE ou les représentants des Organisations nationales ou internationales n’ont pas pu avoir l’autorisation de voir le Président de l’APRODH. Mais le Directeur de l’hôpital a révélé à votre Journal en Ligne IGIHE qu’il y a un léger mieux sur l’état de santé de ce défenseur des Droits de l’Homme.
Rappelons que Pierre Claver Mbonimpa est l’un des principaux défenseurs des droits humains au Burundi. Il a été arrêté en Mai et accusé d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays. Ce défenseur des Droits de l’homme avait donné des informations concernant des jeunes Burundais qui recevaient secrètement des armes et qui sont envoyés pour une formation militaire en République démocratique du Congo.

Dans un communique de presse sorti ce dimanche, Carina Tertsakian, chercheuse sur le Burundi et le Rwanda à Human Rights Watch est revenu sur le parcours et les bonnes œuvres du Président de l’APRPDH. Elle a rappelé que l’arrestation de Mbonimpa a provoqué une énorme vague de soutien populaire au Burundi et a galvanisé une action publique sans précédent. Les militants ont activement fait campagne pour sa libération, et les vendredis sont devenus « Vendredi vert », lors desquels de nombreux Burundais s’habillent en vert, la couleur de l’uniforme carcéral du Burundi pour marquer leur soutien envers lui.

L’Organisation Human Right Watch appelle les bailleurs de fonds et les partenaires au développement du Burundi, tels que le Royaume-Uni, la France et la Belgique, ainsi que les États africains, a adresser un message clair sans délai au Gouvernement du Burundi et de plaider pour la libération de Mbonimpa actuellement hospitalisé à l’hôpital BUMEREC de Bujumbura à la suite d’une hypotension.
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