Le déficit criant de la balance commerciale du Rwanda est un défit cuisant des actuels stratèges économistes rwandais. On a longtemps favorisé l’investissement étranger au Rwanda qui embrasse surtout les secteurs des services, financiers, bancaires, assurances ou construction et hotels et tourisme entre autres.
Rares sont les investisseurs étrangers qui entrent dans la transformation alimentaire ou dans l’industrie lourde, secteurs qui donnent des profits non immédiats. Et puis ces derniers, quand ils existent importent la plupart des matières premières agricoles ou autres à tranformer pour y mettre une certaine valeur ajoutée.
C’est dans ces circontances que Dame Claire Akamanzi entre à RDB (Rwanda Développement Board). Au cours de la cérémonie de remise et reprise de ce 9 février 2017, la Nouvelle patronne de l’agence gouvernementale chargée de mobiliser les investisseurs, flanquée de son Directeur des opérations, Emmanuel Hategeka, a promis monts et merveilles.
"Je ne dirais pas que nous allons prioriser ceci ou cela, Nous allons faire d’abord l’état des lieux. Cependant, nos efforts seront focalisés sur la promotion des exportations avec valeur ajoutée et de leur diversification :, a confié à la Presse Mme Claire Akamanzi.
Pourtant la dame insiste encore sur le poids du secteur des services dans ses priorités.
"Tous les efforts, c’est de jeter des stratégies de grande productivité des exportations. Et puis nous verrons de nouveaux services économiques à introduire que ce soit dans le domaine des TICs et autres domaines économiques", a-t-elle ajouté.
En effet la balance commerciale du Rwanda accuse un déséquilibre alarmant montrant que les Rwandais consomment plus étranger qu’ils n’offrent.
"Nous commençons une longue lutte pour apporter des solutions aux problèmes des Rwandais", a dit Hategeka, le nouveau Directeur des Opérations qui entre avec Claire Akamanzi dans cette institution stratégique pour l’économie rwandaise.
Quelles stratégies vont-ils appliquer pour faire en sorte que les unités de transformation alimentaire implantées dans le pays puissent être alimentées par le secteur rural rwanddais au lieu d’exporter des matières premières des pays vosins ?
Quel nouveau souffle emmènent-ils pour créer un cadre de consultation permanent entre le Ministère de l’Agriculture et des ressources naturelles mais aussi de la gouvernance locale afin de bousculer les mentalités conservatrices paysannes consistant à travailler peu pour en conséquence se satisfaire du peu de production ?
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