Au Bénin, Sébastien Ajavon est toujours en garde-à-vue. Le chef du patronat béninois, homme politique et homme d’affaires qui a fait fortune dans l’agro-alimentaire, est accusé de trafic de drogues. Il a été interpelé vendredi dernier avec trois de ses employés après la découverte d’une cargaison de cocaïne dans un conteneur appartenant à sa société Como SA, spécialisée dans la volaille. Sébastien Avajon, qui dénonce un complot contre lui, a le soutien de ses homologues du patronat béninois. Il serait la victime d’une « main invisible » cherchant à lui nuire, explique à RFI Régis Facia, deuxième vice-président du Conseil béninois du patronat.

Régis Facia : Le patronat du Bénin soutient monsieur Ajavon et l’assure de sa compassion. Le patronat du Bénin confirme que le président Sébastien Ajavon est un homme intègre épris de probité, d’intégrité, et rejette toutes les allégations portées pour nuire à son intégrité et à sa respectabilité.

RFI : dans son communiqué le Conseil national du patronat parle d’une « main invisible ». A qui est-ce que vous pensez ?

Les Béninois ont massivement voté pour le tandem Sébastien Ajavon et Patrice Talon…

Vous faites référence à la précédente élection présidentielle ?

Et il est évident que ce tandem perdurera quoi qu’il arrive. C’est une chance pour notre pays que ces deux hommes puissent collaborer de façon à ce que la croissance que nous recherchons pour notre pays soit complètement établie.

Donc pour vous il y a des motivations politiques derrière cette garde à vue ?

Il est un peu trop tôt pour parler de quelque motivation que ce soit. Le dossier a été transmis à la justice...

Avec rfi.fr