Le résultat officiel des élections législatives est tombé, confirmé par la commission électorale. La Ligue nationale pour la démocratie (LND) d’Aung San Suu Kyi dispose de la majorité absolue dans les deux chambres nationales de l’Etat du Myanmar.

Après un peu de plus d’une cinquantaine d’années que les militaires dominent la scène politique du Myanmar, le parti de l’opposition (LND) accède enfin à la présidence. Une grande première en Birmanie. Ce parti d’Aung San Suu Kyi (lauréate du Prix Nobel de la paix) pourra donc former un gouvernement, seul, partageant cependant le pouvoir exécutif avec l’armée.

Mais la question se pose et force la curiosité : qui donc sera le nouveau président ? Aung San Suu Kyi n’a mis personne en avant, lors des campagnes électorales. Et après quinze ans qu’elle a passé en prison, elle ne peut occuper cette place. La loi de cet Etat, taillée sur mesure, ne le lui permet guère.