Alors que la Force multinationale mixte (FMM) a lancé fin juillet une offensive en territoire nigérian visant à acculer Boko Haram, l’incertitude plane sur l’état du groupe jihadiste.
Plusieurs sources militaires affirment en effet qu’il serait divisé. La thèse de la « scission » a été avancée il y a quelques semaines par Thomas Waldhauser, le chef de l’Africom, devant des sénateurs américains. Elle est reprise aujourd’hui par plusieurs services de renseignements de la sous-région. « Il semble que Boko Haram soit traversé par des dissensions. Il n’est pas impossible qu’il y ait aujourd’hui plusieurs factions, et donc plusieurs chefs », explique un officier nigérien.
Il y aurait d’un côté les partisans de la « logique millénariste » héritée du fondateur de la secte, Mohammed Yusuf, et de l’autre les partisans de la « logique terroriste », désireux d’approfondir leurs liens avec l’organisation État islamique. Les premiers seraient restés dans les fiefs historiques du groupe (la forêt de Sambisa et les monts Mandara, au Nigeria), tandis que les seconds pourraient s’être établis dans les îles et sur les berges du lac Tchad. Ce sont eux qui sont soupçonnés d’avoir mené le raid sur la ville de Bosso, au Niger, le 3 juin (26 soldats tués).
Avec jeuneafrique.com
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