Au Burundi, alors que s’achève la visite des trois experts mandatés par les Nations unies pour enquêter sur les violations des droits de l’homme, les autorités ont décidé de se pencher sur l’histoire tourmentée du pays. Cette mission a été confiée aux onze membres de la Commission vérité et réconciliation (CVR) prévue dans l’accord d’Arusha, signé en 2000, mais qui vient juste de commencer ses travaux. A peine lancée, elle est déjà au centre de controverses. Ses détracteurs jugent peu opportun de se pencher sur les crimes passés alors que le pays connaît une grave politique et dénoncent une « diversion » organisée par le pouvoir. Quant aux prérogatives à la composition de la Commission, elles ne font pas non plus l’unanimité.
C’est d’abord l’absence d’un volet « justice » qui inquiète les détracteurs de la Commission.
Vital Nshimirimana, président du Forum pour le renforcement de la société civile au Burundi (FORSC), dénonce un organe « vidé de sa substance ».
Avec africatime.com
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