Burundi : chronique d’un échec diplomatique annoncé de l’ONU .

Redigé par AFRICATIME.COM
Le 20 janvier 2016 à 05:36

Une mission de médiation de l’ONU est attendue mercredi à Bujumbura. Mais les craintes sont grandes de voir éclater un embrasement régional tant la diplomatie internationale ne parvient à rien. Des personnes portent le cercueil d’un jeune militant de l’opposition, Alexandre Mpawenimana, assassiné par la police dans le district de Muyira dans la région de Bujumbura le 11 janvier. (AFP)Des personnes portent le cercueil d’un jeune militant de l’opposition, Alexandre Mpawenimana, assassiné par la police (...)

Une mission de médiation de l’ONU est attendue mercredi à Bujumbura. Mais les craintes sont grandes de voir éclater un embrasement régional tant la diplomatie internationale ne parvient à rien.
Des personnes portent le cercueil d’un jeune militant de l’opposition, Alexandre Mpawenimana, assassiné par la police dans le district de Muyira dans la région de Bujumbura le 11 janvier. (AFP)Des personnes portent le cercueil d’un jeune militant de l’opposition, Alexandre Mpawenimana, assassiné par la police dans le district de Muyira dans la région de Bujumbura le 11 janvier. (AFP)

Depuis l’annonce, en avril dernier, de la décision du président burundais Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, la situation politique et sécuritaire n’a cessé de se détériorer dans le pays. Après les violentes attaques contre des casernes, qui ont entraîné plusieurs jours de répression brutale à Bujumbura du 11 au 13 décembre dernier, il y a eu une recrudescence d’assassinats, d’attaques sur des civils, des représentants du gouvernement, des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes.

Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a estimé que "tous les signaux d’alarme, y compris celui d’une dimension de plus en plus ethnique de la crise, sont en train de virer au rouge. Au moins 130 personnes ont été tuées en décembre", a-t-il indiqué. Officieusement, il y aurait entre 250 et 500 morts. Soit le double du mois précédent. Selon l’ONU, au moins 439 personnes auraient trouvé la mort entre le 26 avril 2015 et le 14 janvier 2016. Selon de nombreuses sources, une partie de l’opposition serait soutenue par le Rwanda qui accuse le président burundais Nkurunziza de massacrer son peuple.


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