Burundi:l’Afrique du Sud invitée à jouer un rôle dans la médiation

Redigé par IGIHE
Le 22 janvier 2016 à 03:57

L’Afrique du Sud a été solllicitée pour jouer un rôle dans la médition au Burundi, a indiqué la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, alors que la situation à Bujumbura se dégrade de jour en jour.
Maité Nkoana-Mashabane s’est exprimée jeudi 21 janvier après avoir rencontré en début de semaine un émissaire de Bujumbura, Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale et président du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces de défense de la démocratie (...)

L’Afrique du Sud a été solllicitée pour jouer un rôle dans la médition au Burundi, a indiqué la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, alors que la situation à Bujumbura se dégrade de jour en jour.

Maité Nkoana-Mashabane s’est exprimée jeudi 21 janvier après avoir rencontré en début de semaine un émissaire de Bujumbura, Pascal Nyabenda, président de l’Assemblée nationale et président du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie - Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD).

Selon Maité Nkoana-Mashabane, ministre sud-africaine des Affaires étrangères, le gouvernement burundais est ouvert à la négociation.

« Le nouveau ministre tanzanien des Affaires étrangères, Augustine Mahiga, est venu nous voir pour nous dire que la communauté d’Afrique de l’Est souhaiterait que l’Afrique du Sud joue un rôle de médiateur comme dans le passé. Mr Mahiga, ainsi qu’un émissaire de Bujumbura que j’ai rencontré il y a quelques jours, nous ont tous deux assuré que nous serions invités à participer à processus.

Pour ce qui est d’une force de maintien de la paix, oui il y a eu une proposition faite au gouvernement burundais, et ils nous ont répondu qu’ils considéraient sérieusement cette proposition. Ce qui est important c’est que les citoyens burundais ne soient pas victimes pendant que des négociations ont lieu.

Il n’y aura jamais de force d’invasion venant d’un pays africain. Les discussions que nous avons eues avec l’émissaire burundais vont se poursuivre, et nous aurons l’occasion de les finaliser lors du sommet de l’UA.

Ce que les Burundais ne comprennent pas, c’est pourquoi auraient-ils besoin d’une force de maintien de la paix alors qu’eux-mêmes contribuent à de telles opérations dans différents pays. Mais s’il y a besoin d’une force de protection, qui protège les civils pendant que des négociations ont lieu, ils sont prêts à considérer cette option ».

Avec RFI


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