Burundi : l’opposition "très satisfaite" de ses discussions avec le facilitateur à Bruxelles

Redigé par IGIHE
Le 13 juin 2016 à 10:10

Le Cnared, une plateforme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition burundaise, s’est dite "très satisfaite" samedi de ses rencontres à Bruxelles avec le facilitateur dans le conflit qui déchire le Burundi, l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa.
"C’est même une victoire pour le Cnared car cela équivaut à une reconnaissance du Cnared qui avait été écarté du dialogue d’Arusha", s’est réjouit le responsable de la communication de ce regroupement, Jérémie Minani.
Cette organisation, mécontente que (...)

Le Cnared, une plateforme qui regroupe la quasi-totalité de l’opposition burundaise, s’est dite "très satisfaite" samedi de ses rencontres à Bruxelles avec le facilitateur dans le conflit qui déchire le Burundi, l’ancien président tanzanien Benjamin Mkapa.

"C’est même une victoire pour le Cnared car cela équivaut à une reconnaissance du Cnared qui avait été écarté du dialogue d’Arusha", s’est réjouit le responsable de la communication de ce regroupement, Jérémie Minani.

Cette organisation, mécontente que ses membres aient été invités à titre individuel et non collectif, avait appelé ces derniers à boycotter la rencontre de quatre jours consacrée à la relance du dialogue interburundais à Arusha (nord de la Tanzanie), du 21 au 24 mai.

A l’issue de ces discussions, M. Mkapa avait annoncé son intention de rencontrer rapidement les absents à cette réunion. Le gouvernement burundais refuse de discuter avec le Cnared, qu’il accuse d’être derrière les violences au Burundi.

Invité en tant qu’entité pour la suite du dialogue

Des sources diplomatiques belges avaient confirmé ces rencontres, qui ont débuté vendredi et devaient s’achever samedi en fin de journée. A Bruxelles, M. Mpaka a notamment rencontré les anciens présidents burundais Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye, membres du Cnared. Il a également été reçu vendredi par le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders, qui s’est également entretenu avec le Cnared.

"Nous avons demandé que le Cnared soit invité en tant qu’entité pour la suite du dialogue", a poursuivi M. Minani. Sur le fond, ce regroupement a réitéré sa position pour une sortie de crise : "l’organisation d’élections crédibles dans le cadre d’une transition démocratique, mais sans (le président burundais, Pierre) Nkurunziza, qui est à la cause première de la crise", a martelé M. Minani.

Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Pierre Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat, avant d’être réélu en juillet.

Avec Belga


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