Burundi : Les élections de 2015 font face à quatre défis

Redigé par IGIHE
Le 24 juillet 2014 à 09:11

Le processus électoral burundais de 2015 fait face à quatre défis importants, a déclaré Pierre-Claver Ndayicariye, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Lors d’une séance de travail entre les ambassadeurs accrédités à Bujumbura et le premier vice- président, Prosper Bazombanza, le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye a précisé que le premier gros défi est l’enrôlement des électeurs prévu du 22 septembre à la mi-octobre 2014.
Selon lui, c’est une activité importante (...)

Le processus électoral burundais de 2015 fait face à quatre défis importants, a déclaré Pierre-Claver Ndayicariye, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Lors d’une séance de travail entre les ambassadeurs accrédités à Bujumbura et le premier vice- président, Prosper Bazombanza, le président de la CENI, Pierre Claver Ndayicariye a précisé que le premier gros défi est l’enrôlement des électeurs prévu du 22 septembre à la mi-octobre 2014.

Selon lui, c’est une activité importante qui a besoin des fonds d’urgence, car, sans enrôlement des électeurs qui implique nécessairement un renouvellement des électeurs, il n’y aura pas d’élections au Burundi.

Le deuxième défi, a-t-il poursuivi, est l’éducation électorale à temps pour que le peuple sache comment voter dans le contexte d’ un nouveau code électoral avec les innovations que renferme ce texte juridique.

Le troisième défi est la surexploitation et la surmédiatisation de certains incidents localisés entre jeunes affiliés des partis politiques, lesquelles sont contre-productive pour un processus électoral, a-t-il indiqué.

Le quatrième défi est la mauvaise interprétation des compétences dévolues à la CENI au cours des diverses phases du processus électoral, a-t-il souligné avant de laisser entendre que très souvent la classe politique semble oublier que le champ de compétences de la CENI est limitée.

Il a tenu à signaler à l’intention des "Partenaires Techniques et Financiers" (PTF), qu’il faut au Burundi une enveloppe globale de 60 millions de dollars américains pour financer le processus électoral de 2015.


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