Burundi:un rapport de la Ligue Iteka fait état du non respect des droits humains

Redigé par Igihe
Le 23 août 2013 à 05:11

La Ligue des droits de l’homme Iteka a sorti ce vendredi 23 août 2013 à l’hôtel Water Front, un rapport semestriel sur la situation des droits de l’homme au Burundi.
Ce rapport fait surtout état du non respect des droits humains : des atteintes au droit à la vie, la torture, intolérance politique, viols et violences domestiques…
Le président de la Ligue Iteka, Joseph Ndayizeye indique que la Ligue a enregistré durant ce dernier semestre 181 personnes tuées et 301 blessées. Il explique que ces (...)

La Ligue des droits de l’homme Iteka a sorti ce vendredi 23 août 2013 à l’hôtel Water Front, un rapport semestriel sur la situation des droits de l’homme au Burundi.

Ce rapport fait surtout état du non respect des droits humains : des atteintes au droit à la vie, la torture, intolérance politique, viols et violences domestiques…

Le président de la Ligue Iteka, Joseph Ndayizeye indique que la Ligue a enregistré durant ce dernier semestre 181 personnes tuées et 301 blessées. Il explique que ces personnes sont tuées dans la plupart des cas par des groupes de bandits armés parfois identifiés, parfois non identifiés. Il ajoute néanmoins que les difficultés de cohabitation avec les voisins et les parentés pour cause de conflits fonciers ainsi que l’intolérance politique sont également les causes de ces crimes.

Le président de la Ligue des droits de l'homme Iteka

Joseph Ndayisaba souligne que l’impunité des crimes est à l’origine de l’insécurité et de la persistance des violations des droits de l’homme. Ainsi, il a saisi cette occasion pour appeler le gouvernement à sanctionner sévèrement les auteurs des violations de droits de l’homme afin d’assurer la promotion d’un état de droit au Burundi.

En outre, le président de la Ligue Iteka n’a pas oublié de mentionner l’urgence de la mise en place de la Commission Vérité Réconciliation pour aider selon lui, les burundais à rompre avec leur passé violent et à se réconcilier.

En conclusion, Joseph Ndayisaba a appelé la communauté internationale à suivre de près l’évolution socio-politique du pays et à continuer à appuyer le Burundi dans ses efforts de développement.


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