Cap sur le dialogue et la fin des violences : Tout pour sauver le Burundi.

Redigé par IGIHE
Le 3 mars 2016 à 09:37

La délégation des chefs d’Etat africains qui a récemment séjourné au Burundi a appelé à « un dialogue sans pré-conditions » pour sortir le pays de la crise. De son côté, l’ONU a dépêché trois experts indépendants pour enquêter sur les violations des droits de l’Homme.
La délégation des chefs d’Etat africains qui a récemment séjourné au Burundi a appelé à « un dialogue sans pré-conditions » pour sortir le pays de la crise, dans un communiqué parvenu mardi à l’AFP. Les chefs d’Etat ont « invité toutes les parties (...)

La délégation des chefs d’Etat africains qui a récemment séjourné au Burundi a appelé à « un dialogue sans pré-conditions » pour sortir le pays de la crise. De son côté, l’ONU a dépêché trois experts indépendants pour enquêter sur les violations des droits de l’Homme.

La délégation des chefs d’Etat africains qui a récemment séjourné au Burundi a appelé à « un dialogue sans pré-conditions » pour sortir le pays de la crise, dans un communiqué parvenu mardi à l’AFP. Les chefs d’Etat ont « invité toutes les parties prenantes à la crise burundaise à prendre part à ce dialogue, sans pré-conditions, et dans le strict respect de l’accord de paix d’Arusha », qui a mis fin à la guerre civile (1993-2006), selon ce nouveau communiqué. Ils ont « encouragé » pour cela le médiateur ougandais, le président Yoweri Museveni, « à annoncer début mars la date pour la reprise immédiate du dialogue inter-burundais ».

Dépêchée par l’Union Africaine (UA), la délégation emmenée par le Sud-Africain Jacob Zuma et composée des présidents mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, sénégalais, Macky Sall, gabonais, Ali Bongo, et du Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, s’est rendue jeudi et vendredi à Bujumbura pour tenter de débloquer la crise politique dans laquelle est plongé le Burundi depuis 10 mois. Dès vendredi, l’opposition s’était dite « déçue car en écoutant le président Zuma, (elle a) eu l’impression que ces chefs d’Etat sont venus conforter Nkurunziza dans son 3e mandat », comme l’a expliqué à l’AFP Charles Nditije, président de l’aile d’opposition du parti Uprona (une frange minoritaire de l’Uprona est au gouvernement). M. Zuma a invoqué « le respect des décisions du Conseil constitutionnel dans un État de droit » qui avait entériné ce mandat, puis il a également évoqué « la nécessité d’un dialogue inclusif à l’extérieur du pays », comme s’y est engagé M.Nkurunziza auprès du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, mardi.

Avec africatime


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