Caution contre le chromium dégagé par l’industrie de la tannerie -Dr Hussein Abbas

Redigé par IGIHE
Le 27 septembre 2017 à 11:56

L’industrie de la tannerie est à l’origine de la dégradation de l’air, du sol et de l’eau, selon Dr Hussein Abbas, membre de la fédération égyptienne des ingénieurs.
« Mon conseil est que le Rwanda qui est un pays propre doit faire très attention au chromium afin qu’il reste propre. Pour cela, des précautions sont à prendre, dont la délocalisation des industries de la tannerie comme l’Egypte l’a fait », a-t-il indiqué.
Il précise : « Le Gouvernement égyptien a décidé de délocaliser ces tanneries de la (...)

L’industrie de la tannerie est à l’origine de la dégradation de l’air, du sol et de l’eau, selon Dr Hussein Abbas, membre de la fédération égyptienne des ingénieurs.

« Mon conseil est que le Rwanda qui est un pays propre doit faire très attention au chromium afin qu’il reste propre. Pour cela, des précautions sont à prendre, dont la délocalisation des industries de la tannerie comme l’Egypte l’a fait », a-t-il indiqué.

Il précise : « Le Gouvernement égyptien a décidé de délocaliser ces tanneries de la ville traditionnelle du Caire vieille de 500 ans. Parce que les tanneries ont contribué à dégrader l’environnement de façon inacceptable. Le chromium est très nocif. Il s’infiltre dans le sol. J’attire l’attention sur ce danger. La Chine, le Bengladesh et l’Inde font partie de ces pays qui font face au chromium. L’Egypte aussi. Mais notre production n’est pas aussi énorme que ces trois pays ci-haut cités ».

Dr Hussein Abbas fait partie d’une vingtaine de délégués à la conférence africaine des ingénieurs organisée à Kigali du 25 au 29 Septembre, et qui se penche sur le thème « Gestion efficace des déchets en Afrique ». Il doit faire une présentation sur les dangers du chromium que dégage l’industrie des tanneries.

« Je suis prêt à transmette notre savoir dans ce domaine. Je suis professeur à l’Université des Ingénieurs Al Azahar du Caire. J’estime qu’il y a des choses que la délégation égyptienne va apprendre aussi du Rwanda et des autres pays », a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, la société égyptienne où travaille Dr Ahmed Abbas est fière d’avoir collaboré avec une autre entreprise rwandaise pour superviser la construction de Kigali Convention Center où se tient la présente réunion africaine sur la gestion des déchets.

La Fédération égyptienne des ingénieurs compte plus de700 mille ingénieurs dans plusieurs disciplines pour une population de 92 millions d’habitants et 4 à 5 millions de la diaspora. Ce qui est intéressant, c’est que 30 % de ces ingénieurs sont de femmes, dont la majorité est spécialisée dans le génie chimiste.

La délégation est composée de 20 ingénieurs pratiquant et consultants ou membres de la fédération égyptienne des ingénieurs, qui est privée et non gouvernementale. Le président de cette Fédération, Tarek Elnabarawy y est aussi présent à cette rencontre de Kigali.

Dr Ahmed Abbas a fait remarquer que l’Afrique est une même entité unifiée, et à ce titre la participation des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, et des pays parlant le Portugais n’est pas visible.

« J’ai humblement fait savoir au Ministre rwandais des Infrastructures cette constatation qui vise à avoir la représentativité de tous les pays africains dans une si importante rencontre », a-t-il recommandé.

Avec RnaNews


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