Le nouveau gouvernement de transition centrafricain faisait déjà samedi l’objet de contestations au sein des partis politiques et de l’ex-coalition rebelle de la Séléka, qui affirment n’avoir pas été consultés.
"L’ex-coalition Séléka n’a mandaté personne pour la représenter au sein du nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Mahamat Kamoun. Ceux qui sont entrés dans le présent gouvernement ont agi en leur nom, mais pas au nom de Séléka", a réagi Mohamed Moussa Dhaffane, le n°3 de l’ex-rébellion.

Trois personnalités nommées au gouvernement - les ministres des Transports, des Postes et des télécommunications et de l’Elevage - sont issues de la Séléka, ex-rébellion à dominante musulmane qui avait pris le pouvoir à Bangui en mars 2013 et en avait été évincée en janvier 2014 par l’intervention de l’armée française.
Il y a dix jours, la Séléka - qui espérait un Premier ministre issu de ses rangs - avait annoncé son refus de participer au prochain gouvernement dans la foulée de la nomination de Mahamat Kamoun.
Estimant que son avis n’a "pas été pris en compte" dans la composition du nouveau cabinet, la Séléka "se donne le droit de reconsidérer les engagements pris au forum de Brazzaville" fin juillet, une rencontre ayant abouti à un cessez-le-feu entre les groupes armés, a ajouté Mohamed Moussa Dhaffane.
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