Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche soir 30 octobre à Bangui pour acter la fin de l’opération Sangaris qui aura mis fin aux tueries de masse en Centrafrique, sans parvenir à neutraliser les bandes armées qui terrorisent la population.
Quelques heures avant l’arrivée à Bangui de Jean-Yves le Drian, le PK5, dernier quartier musulman de la capitale Bangui, s’embrasait lors d’un affrontement entre milices rivales qui a fait plusieurs morts.
En fin de semaine, c’est dans le centre du pays que d’autres violences ont éclaté. La cadence des attaques et des représailles s’intensifie depuis plusieurs semaines pour devenir presque quotidienne.
Il faut dire que la perspective du départ des soldats français a ragaillardi les groupes armés peu effrayés par les casques bleus, accusés de plus en plus de passivité et de mollesse dans leur réaction. Le timing du retrait ne semble pas des plus opportuns mais Paris a des priorités : la guerre contre le terrorisme au Moyen-Orient, au Sahel et sur le territoire français.
La France laissera sur place à Bangui environ 350 hommes et des drones qui fourniront du renseignement à la Minusca, des hommes qui pourront être mobilisés à la demande du gouvernement centrafricain en cas de menace sérieuse.
Avec rfi.fr
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