Les électeurs se sont mobilisés en grand nombre pour aller voter, car ils estiment que ces élections offrent une voie de sortie de crise, a expliqué le correspondant de BBC Afrique en Centrafrique.

"Pour le moment ça va, à part quelques petits problèmes qu’on est en train de résoudre. Dans l’ensemble, l’ambiance est bon enfant. On espère que tout va se passer correctement (…) Aujourd’hui, tout va bien se passer", a assuré le général Balla Keïta, haut commandant de la force de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique.

Une électrice estime que "ce vote est très important, car nous avons des projets et il faut un nouveau chef d’Etat pour les réaliser".

Un autre électeur dit qu’il est allé voter pour "le retour à l’ordre constitutionnel, la paix et la relance de l’économie du pays".

Dans la mi-journée, les opérations de vote se poursuivaient dans le calme, dans la totalité des centres de vote, même dans les localités où des problèmes d’ordre logistique ont été signalés, selon le correspondant de BBC Afrique.

Aucune manifestation violente n’a été signalée, ni à Bangui, la capitale, ni à l’intérieur du pays.

Les forces de sécurité ont tellement renforcé leur dispositif. Aucun cas de perturbation n’a été signalé jusque-là, à l’exception des problèmes techniques.

Le matériel électoral a été déployé tardivement, dans certaines parties du pays. Des candidats aux 149 sièges de députés n’ont pas retrouvé leur nom sur les listes électorales.

Près de deux millions d’électeurs se rendent aux urnes ce mercredi pour élire un nouveau président de la République parmi 30 candidats.

Martin Ziguélé, du MLPC, Anicet Georges Dologuélé, de l’URCA, et Abdoul Karim Meckassoua, un candidat indépendant, sont présentés comme les "favoris" du scrutin présidentiel.

Concernant les législatives, 1.600 candidats sont en lice pour les 149 sièges en jeu.

Les électeurs votent dans plus de 500 bureaux de vote.

avec BBC Afrique