Les chemins hasardeux du dialogue intercongolais en vue de la présidentielle passeraient-ils par Brazzaville ?
Depuis cinq semaines, le président Denis Sassou Nguesso (DSN) tente en toute discrétion un exercice dans lequel il a souvent excellé par le passé : nouer les fils d’une négociation entre le pouvoir et l’opposition d’un voisin en crise. Tout commence le 27 juin, lorsque DSN accueille à Oyo son homologue Joseph Kabila avant de recevoir, le lendemain, un appel du secrétaire d’État américain John Kerry lui demandant de s’investir dans l’imbroglio « RD-congolais ».
Suivent des audiences, au palais du Plateau à Brazza, avec le facilitateur de l’UA, Edem Kodjo, l’envoyé spécial de l’ONU, Saïd Djinnit, et le patron de la Monusco, Maman Sidikou. Figure tutélaire de l’Église catholique en RD Congo, le cardinal Laurent Monsengwo, proche de DSN, est en contact régulier avec ce dernier. À partir de la mi-juillet, le mouvement s’accélère. Vital Kamerhe est le premier opposant à traverser le fleuve pour être reçu par le président, suivi par Ève Bazaiba et Fidèle Babala (MLC Bemba), Pierre Lumbi (G7), Azarias Ruberwa, le sénateur Mokonda Bonza et les députés Mwando Nsimba et Delly Sesanga.
jeuneafrique
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