Deux soldats mutins ont été tués mardi 17 janvier dans la capitale ivoirienne, Yamoussoukro, lors de nouvelles manifestations de colère de militaires qui ont tiré en l’air dans plusieurs villes du pays.
En ce début d’année 2017, le président Ouattara, le vice-président Kablan Duncan et le Premier ministre Gon Coulibaly ne se doutaient pas que les premiers pas de la 3e République de Côte d’Ivoire seraient aussi chaotiques.
A vrai dire, pas grand monde n’a vu venir ces mutineries successives. Elles traduisent un ras-le-bol de militaires ou de gendarmes excédés par des promesses non tenues de la part de leurs supérieurs. Ces derniers remettent toujours à demain, selon les soldats, le versement de primes, l’avancement des officiers ou bien la simple réparation d’un toit de caserne qui prend l’eau.
Stopper les violences
Il y avait déjà eu un coup de semonce en novembre 2014, mais la méthode Coué du « jusqu’ici tout va bien » a apparemment endormi les vigilances des plus aiguisées de ces responsables.
A présent, il s’agit pour le gouvernement de parer au plus pressé : stopper les violences, satisfaire les requêtes qui paraîtront les plus justifiées des mutins et surtout rassurer la population ivoirienne. Une population qui au premier tir de kalachnikov à Bouaké ou à Abidjan s’envoie des messages téléphoniques alarmistes et se précipite dans les supermarchés pour remplir son caddie de sacs de riz et de bidons d’huile.
Avec rfi.fr
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