Des gaz lacrymogènes pour disperser la manifestation des femmes de l’UFB

Redigé par IGIHE
Le 8 mars 2014 à 04:48

Une manifestation de femmes de l’UFB (l’Union des Femmes Burundaises) organisée ce samedi 8 mars a été empêchée par la police à coup de gaz lacrymogène. Cette manifestation entendait célébrer le 47eme anniversaire d’existence de l’UFB en tant que structure féminine du parti UPRONA (Union pour le Progrès National)
Après les discours tenus respectivement par Charles Nditije qui se dit à la tête du parti UPRONA mais non reconnu par le pouvoir en place, et Languide Nibogora, présidente de l’Union des Femmes (...)

Une manifestation de femmes de l’UFB (l’Union des Femmes Burundaises) organisée ce samedi 8 mars a été empêchée par la police à coup de gaz lacrymogène. Cette manifestation entendait célébrer le 47eme anniversaire d’existence de l’UFB en tant que structure féminine du parti UPRONA (Union pour le Progrès National)

Après les discours tenus respectivement par Charles Nditije qui se dit à la tête du parti UPRONA mais non reconnu par le pouvoir en place, et Languide Nibogora, présidente de l’Union des Femmes Burundaise(UFB), ces femmes ont ensuite voulu accéder à la permanence nationale du Parti ’’Ku Mugumya’’ pour organiser les festivités. La police était déjà sur place pour leur refuser l’accès.

L’accès leur étant refusé, ces femmes du parti UPRONA ont ensuite emprunté la route menant au Centre Ville,en passant par la chaussée longeant l’Hôtel Waterfront, ancien Novotel. Mais là aussi la police était déjà sur les lieux. Sous le commandement du Commissaire Bertin, le peloton de policiers leur a refusé le passage.

Après un bon moment de discussion entre certains parlementaires de l’UPRONA et la police qui voulait en savoir plus sur cette manifestation, celle-ci a lancé des gaz lacrymogènes pour disperser ces femmes.

L’ancienne Première Ministre, Sylvie Kinigi a fait savoir à la presse que cette journée de manifestation arrive au moment où les autorités publiques s’immiscent dans les affaires internes du parti UPRONA.

Selon Sylvie Kinigi, le pays ne sera jamais développé tant que les femmes seront maltraitées, qu’elles n’auront pas le droit de s’exprimer alors que cela fait partie de leurs droits fondamentaux sacrés.

Le 47eme anniversaire des femmes du parti UPRONA s’est terminé dans les larmes et la fatigue causées par ces gaz lacrymogènes leur lancés.

Des passants qui empruntaient la chaussée dite Boulevard de l’Uprona au moment des faits ont aussi été affectés par ces gaz lacrymogènes y compris ceux qui étanchaient leur soif sur les véranda des Resto-Bar longeant la chaussée.


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