Dialogue politique en RDC : l’épineuse question du calendrier électoral

Redigé par IGIHE
Le 9 septembre 2016 à 05:29

Experts et membres du gouvernement ont enchainé les exposés, ce jeudi 8 septembre lors du dialogue national en RDC. Plusieurs des thèmes retenus pour ce dialogue ont été abordés : les mesures de décrispation, la sécurisation du processus électoral, le budget des élections. Mais le plus gros point d’achoppement est le calendrier électoral.
Après le fichier électoral, la deuxième question qui fâche concerne l’ordre d’organisation des élections. Le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa a (...)

Experts et membres du gouvernement ont enchainé les exposés, ce jeudi 8 septembre lors du dialogue national en RDC. Plusieurs des thèmes retenus pour ce dialogue ont été abordés : les mesures de décrispation, la sécurisation du processus électoral, le budget des élections. Mais le plus gros point d’achoppement est le calendrier électoral.

Après le fichier électoral, la deuxième question qui fâche concerne l’ordre d’organisation des élections. Le président de la Commission électorale, Corneille Nangaa a présenté trois options. La présidentielle couplée avec les législatives, solution privilégiée par l’opposition et la communauté internationale. Commencer par les élections locales et provinciales, idée qui a la préférence de la majorité. Et la dernière option, elle, consisterait à coupler toutes les élections en un jour.

Trois options que le président de séance du jour, Vital Kamerhe, a résumé, invitant les différents participants au dialogue à faire leur choix : « Il appartient donc à l’opposition politique, la société civile et à la majorité au pouvoir, en toute responsabilité, d’élever l’une ou l’autre option pour que la Céni, à partir de l’option élevée puisse présenter le calendrier électoral. Puisque le calendrier électoral découle de ça. C’est le chemin critique. »

Le général Sangaré, expert de la francophonie, s’est également exprimé. Il a entre autres donné des délais pour l’organisation de chacune de ces élections, en admettant que le fichier électoral soit prêt. 105-135 jours pour la présidentielle, 182 jours pour ce qui est des législatives. Et 278 jours s’il faut commencer par les élections locales, c’est qui ressort du rapport conjoint OIF/ONU. « C’est dangereux de parler de délais », répond le président de la Céni. Lui-même se dit dans l’impossibilité de faire de promesses sans connaitre les orientations des participants au dialogue national.

RFI


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