Pays-Bas : échec des négociations pour une coalition gouvernementale

Redigé par IGIHE
Le 16 mai 2017 à 12:06

Des pirates infor­ma­tiques ont mis la main sur la dernière produc­tion Disney et menacent de la dévoi­ler s’il ne sont pas payés rapi­de­ment.
Bob Iger, le PDG de Disney, a déclaré hier que sa société était victime de chan­tage Les divergences sur l’immigration ont fait échouer les négociations en vue de la formation d’un gouvernement de coalition aux Pays-Bas, en dépit de huit semaines de difficiles tractations, a annoncé lundi le principal négociateur. Essaye encore. Les divergences sur l’immigration ont (...)

Des pirates infor­ma­tiques ont mis la main sur la dernière produc­tion Disney et menacent de la dévoi­ler s’il ne sont pas payés rapi­de­ment.

Bob Iger, le PDG de Disney, a déclaré hier que sa société était victime de chan­tage Les divergences sur l’immigration ont fait échouer les négociations en vue de la formation d’un gouvernement de coalition aux Pays-Bas, en dépit de huit semaines de difficiles tractations, a annoncé lundi le principal négociateur.
Essaye encore. Les divergences sur l’immigration ont fait échouer les négociations en vue de la formation d’un gouvernement de coalition aux Pays-Bas, en dépit de huit semaines de difficiles tractations, a annoncé lundi le principal négociateur. « Nous avons tout essayé pour réduire les divergences, et elles sont devenues plus minces... mais nous n’y sommes pas parvenus », a déclaré à la presse Edith Schippers, la responsable politique qui supervise les négociations.

Celles-ci se déroulent entre le Parti libéral (VVD) du Premier ministre sortant Mark Rutte, arrivé en tête avec 33 sièges aux législatives du 15 mars, et trois autres partis, dont les chrétiens-démocrates du CDA (19 sièges) et les progressistes de D66 (19 sièges également). Mais pour obtenir la majorité à la chambre, qui compte 155 sièges, les négociations ont inclus à gauche les écologistes de GroenLinks, dont le jeune leader, Jesse Klaver, a fait passer en mars la représentation de quatre à 14 sièges, et dont les analystes doutaient qu’il soit enclin au compromis.

Divergences sur l’immigration

Edith Schippers, ministre sortante de la Santé et « informatrice » chargée de mener à bien les négociations, a déploré l’échec, ajoutant : « Nous avons décidé ensemble que ça ne pouvait pas marcher ». La question de l’immigration s’est avérée le principal obstacle, en plus des divergences sur le changement climatique et les niveaux de revenu. En cas d’accord, la coalition aurait disposé d’une majorité confortable de 85 députés, face au 20 députés du parti anti-islam et anti-Europe de Geert Wilders, le plus important dans l’opposition.

Geert Wilders s’est réjoui de cet échec dans un tweet : « Très bonne nouvelle. Pas de GroenLinks », a-t-il écrit, ajoutant que son parti restait « pleinement disponible ». Mark Rutte, qui s’est engagé à ne pas coopérer avec Geert Wilders, même si son parti est arrivé en seconde position aux législatives, devrait maintenant se tourner vers les petits partis, dont l’Union chrétienne, ce qui, en cas d’accord, lui donnerait une majorité fragile de 76 sièges.Les gouvernements de coalition, avec les tractations ardues qu’elles impliquent, sont de tradition aux Pays-Bas.En 2012, il avait fallu 54 jours à Mark Rutte pour mettre sur pied son gouvernement. Le record avait été battu en 1977 avec 208 jours.

Avec Msn.com


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