Une constante se dessine dans la campagne présidentielle américaine : à chaque jour, sa polémique. Et bien souvent, elle porte le même nom : Trump. Le candidat à la succession de Barack Obama, qui voit sa côte de popularité s’égratigner dangereusement dans les sondages, semble néanmoins bien décidé à ne pas changer d’un iota. Jusqu’au bout, il apparaît décidé à user jusqu’à la corde la technique qui a su en faire, contre toute attente, le candidat du parti républicain : la provocation.
Menace déguisée ?
Cette fois, dans une menace à peine voilée, Donald Trump n’hésite pas à sous-entendre qu’il faudrait utiliser la violence contre Hillary Clinton, candidate du parti démocrate. A la faveur d’un meeting donné en Caroline du Nord mardi 9 août, le milliardaire a affirmé : En gros, Hillary souhaite abolit le second amendement “. Pour rappel, aux Etats-Unis, le second amendement de la Constitution garantit le droit de posséder des armes. Il ajoute : “Si elle a la possibilité de choisir ses juges, il n’y a rien que vous puissiez faire, les gars… Bien que, avec le second amendement, peut-être qu’il y a une solution, je ne sais pas”.
Indignation du camp démocrate
Ces propos n’ont pas manqué de déclencher l’indignation, notamment de la part des soutiens d’Hillary Clinton. Son directeur de campagne, Robby Mook, a déclaré “Donald Trump est dangereux. Une personne qui cherche à devenir président des Etats-Unis ne devrait en aucune façon inciter les électeurs à la violence”.
Le sénateur démocrate du Connecticut, Chris Murphy, tire quant à lui la sonnette d’alarme sur Twitter : “Il ne s’agit pas d’un jeu, des gens instables armés de puissantes armes à feu et d’une haine irrationnelle pour Hillary vous écoutent”. Même son de cloche du côté de l’ex-directeur de la CIA Michael Hayden qui dénonce des propos qui “suggèrent soit une référence de très mauvais goût à un meurtre politique et une tentative d’humour, soit un incroyable manque de sensibilité”.
Trump nie
Devant le tollé, Donald Trump a publié un communiqué dans lequel il affirme ne pas avoir incité à la violence envers sa rivale, prétextant que ses propos avaient été interprétés de travers par des “médias malhonnêtes”. Sur Fox News, le candidat républicain a précisé qu’il n’évoquait que le pouvoir des électeurs et que sa sortie “ne pouvait pas” avoir “d’autres interprétations possibles”.
M6 info
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