Une très violente explosion s’est produite ce mercredi en fin d’après-midi dans le centre de la capitale turque. Selon un dernier bilan, il y aurait au moins 28 morts et 61 blessés.
Le bruit puis la fumée ont surpris la foule. Ce mercredi soir, une violente explosion s’est produite dans le centre de la capitale turque, Ankara. Encore provisoire, le bilan est lourd : au moins 28 personnes ont été tuées et 61 autres blessées au cours de cet attentat à la voiture piégée visant des véhicules militaires, selon le porte-parole du gouvernement.
L’attaque a visé un convoi de bus de l’armée près de la place centrale de Kizilay, où sont localisés de nombreux ministères, l’état-major des armées et le Parlement turc notamment, a précisé le gouverneur de la capitale turque, Mehmet Kiliçlar, cité par les médias. Les chaînes d’information turques ont montré des images d’un violent incendie qui a embrasé des véhicules militaires après la très violente déflagration, entendue à plusieurs kilomètres à la ronde.
Les auteurs encore inconnus
Les autorités n’ont pour le moment pas identifié les auteurs de cette attaque sanglante. Le vice-premier ministre Nu man Tumulus s’est en effet refusé pour l’heure à nommer les auteurs de l’attentat, qui s’est produit en plein cœur de la mégapole de plus de 5 millions d’habitants. "Nous n’avons encore aucune information sur les auteurs de cette attaque", a-t-il indiqué.
"Que l’on sache que la Turquie n’hésitera pas à recourir à tout moment, à tout endroit et en toute occasion à son droit à la légitime défense", a réagi dans la soirée le président islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan Erdogan dans un communiqué publié par son service de presse. De son côté, le président François Hollande a dénoncé, par voie de communiqué, "l’odieux attentat qui a fait de très nombreuses victimes à Ankara ce soir. Il adresse aux autorités turques et au peuple turc son soutien et toute sa solidarité devant cette nouvelle épreuve."
Un pays sur le qui-vive
La Turquie est sur le qui-vive depuis une série d’attentats qui ont visé son territoire depuis l’été dernier, tous attribués par les autorités turques au groupe jihadiste de l’Etat islamique (EI). Le plus meurtrier, le 10 octobre dernier, avait tué 103 personnes devant la gare centrale d’Ankara alors qu’elles se rassemblaient pour participer à une manifestation. Le 16 janvier dernier, un autre attentat suicide, également attribué à l’EI par le gouvernement turc, avait visé un groupe de voyageurs allemands dans le quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul, tuant dix d’entre eux.
Depuis l’été dernier, la Turquie est également affectée par la reprise du conflit kurde. De violents affrontements opposent chaque jour les forces de sécurité aux partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde du pays. Le PKK mène régulièrement des attaques contre des convois militaires. Le 23 décembre dernier, un groupe proche du PKK avait également tiré des obus de mortier sur le tarmac de l’aéroport Sabiha Gökçen d’Istanbul, tuant une personne et en en blessant une autre.
Avec metronews.fr
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