Etats-Unis : Lindsey Graham se retire de la course à la présidentielle

Redigé par Igihe
Le 22 décembre 2015 à 02:00

Dans la campagne présidentielle américaine, le champ se réduit chez les républicains. Un quatrième candidat vient de jeter l’éponge, Lindsey Graham. Avec 1% seulement d’intentions de vote et peu de moyens, le sénateur de Caroline du Sud a annoncé qu’il se retirait de la course. Le parti perd l’un des rares candidats de l’aile modérée, une espèce en voie de disparition.
De tous les candidats républicains, Lindsey Graham est certainement celui qui a montré le plus de courage, certains diront, le plus de (...)

Dans la campagne présidentielle américaine, le champ se réduit chez les républicains. Un quatrième candidat vient de jeter l’éponge, Lindsey Graham. Avec 1% seulement d’intentions de vote et peu de moyens, le sénateur de Caroline du Sud a annoncé qu’il se retirait de la course. Le parti perd l’un des rares candidats de l’aile modérée, une espèce en voie de disparition.

De tous les candidats républicains, Lindsey Graham est certainement celui qui a montré le plus de courage, certains diront, le plus de témérité, pour dénoncer de front Donald Trump : « Je crois que Donald Trump est en train de ruiner les chances des républicains de gagner une élection que nous ne pouvons nous permettre de perdre. »

L’erreur de Lindsey, c’est d’avoir raison. Il n’est pas dans l’humeur du temps. Au sénat, il est en faveur d’une réforme dre l’immigration qui permettrait aux dix millions de clandestins de régulariser leur situation. Il sait que sans les voix latinos, les républicains ne peuvent gagner. Il est férocement opposé à la position de Trump visant à diaboliser les musulmans et de vouloir leur fermer les portes des Etats-Unis. Il a salué les milliers de soldats musulmans qui servaient dans l’armée américaine.

Le sénateur est aussi un « faucon » en ce qui concerne la guerre contre le groupe Etat islamique et il est l’un des rares qui appuie l’idée d’envoyer des troupes américaines au sol, y compris en Syrie, répétant que si les Etats-Unis ne détruisent pas les islamistes sur leur terrain, ce sont les islamistes qui viendront attaquer l’Amérique. Lindsey Graham était l’anti-Trump, mais pendant sa courte campagne, il a prêché dans le désert.

avec RFI


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