Le SGF est un organisme public d’assurance chargé d’indemniser les victimes d’accidents et de dommages causés par des automobiles et des animaux sauvages non assurés et non identifiés.
Lorsque des accidents impliquant de telles motos se produisent, le Gouvernement, à travers le Fonds, accorde les indemnités pour les dommages causés aux victimes, car elles ne peuvent pas continuer à attendre des indemnisations. Cependant, il poursuit le propriétaire afin qu’il fournisse au Fonds les dépenses qu’il a engagées pour lui permettre de continuer à prester le service.
« Les accidents doivent être évités ou, du moins, la moto doit avoir une assurance pour payer les dommages et intérêts, de sorte que le propriétaire continue à utiliser la moto », a déclaré à Sunday Times Joseph Nzabonikuza, Directeur Général de la SGF.
Les cas sont nombreux, a-t-il déclaré, car la plupart des motos en circulation ne sont pas assurées, ce qui entraîne des pertes en cas d’accident.
Les demandes d’indemnisation pour accidents de circulation déclarées et réglées au cours de l’exercice 2018-2019 se sont élevées à 164, ce qui a coûté 530 000 frw en compensations versées par la SGF, selon les statistiques du Fonds.
Les chiffres de la SGF révèlent que les sinistres causés par des véhicules non assurés s’élevaient à 333,9 milions de Frw (63% du total des indemnisations), soit un montant supérieur à 196,1 milions de Frw payés pour les victimes d’accidents de la route causés par des véhicules non identifiés.
Quelque 99 motos non assurées ont été impliquées dans des accidents, représentant 73,9 des 134 cas non assurés déclarés au cours de l’exercice 2018-2019, contre 26,1% pour les automobiles ou les voitures (35).
Nzabonikuza a expliqué que l’année dernière, ils avaient reçu 196 demandes d’indemnisation, dont 99 étaient des motos non assurées.
Lorsque le motard n’a pas assuré son véhicule, il vend ses biens et paie. Sa moto est détenue jusqu’à ce que le montant dû soit intégralement remboursé, a expliqué Nzabonikuza.
On s’aperçoit que certains n’assurent pas leurs motos parce qu’ils n’en comprennent pas l’importance.
« Mais le problème a des effets néfastes pour les motocyclistes lorsqu’ils sont blessés ou meurent dans des accidents. Ils devaient comprendre l’importance de l’assurance.
Le Président de la Fédération rwandaise des opérateurs de taxis et de motos (FERWACOTAMO), Daniel Ngarambe, a déclaré à Sunday Times que le manque d’assurance pourrait entraîner des pertes pour la SGF.
« Nous encourageons nos membres à souscrire une assurance de sorte qu’une fois qu’ils sont impliqués dans un accident, ils restent avec leur véhicule et que l’assurance paie les dommages causés à la victime », a-t-il déclaré.
Jean Marie Vianney Ndushabandi, Porte-parole du Département de la circulation et de la sécurité routière de la Police Nationale Rwandaise (RNP), a déclaré à Sunday Times qu’il existait un problème de motos pour lesquelles l’assurance n’est pas renouvelée une fois expirée.
Ce problème a incité le Fonds, RNP et FERWACOTAMO, à se lancer dans une campagne visant à les sensibiliser pour l’assurance de leurs véhicules et à acquérir les compétences nécessaires pour conduire prudemment afin de prévenir les dommages graves.
Selon Ngarambe, il y a environ 45 000 opérateurs de motos-taxis au Rwanda, dont 18 000 dans la ville de Kigali.
Il a révélé que la Fédération allait surveiller et identifier toutes les motos sans assurance et les encourager à l’obtenir pour leur propre intérêt.
Source : New Times
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