FORSC : « Ne touchez pas au Consensus d’Arusha »

Redigé par IGIHE
Le 16 décembre 2013 à 03:09

Depuis le débat sur la révision de la Constitution, 519 Associations et Organisations non-gouvernementales ont lancé la Campagne<> et ont adressé, a l’occasion une correspondance au Secrétaire Général de l’ONU ainsi qu’aux cosignataires de l’Accord d’Arusha pour protester contre ceux qui désirent retoucher la Constitution.
Dans un communiqué de presse de ce lundi 16 décembre, les organisations comme FORSC, FOCODE, ACAT et l’OLUCOME ainsi que 519 autres Associations et Organisations (...)

Depuis le débat sur la révision de la Constitution, 519 Associations et Organisations non-gouvernementales ont lancé la Campagne<<Ne touchez pas au Consensus d’Arusha>> et ont adressé, a l’occasion une correspondance au Secrétaire Général de l’ONU ainsi qu’aux cosignataires de l’Accord d’Arusha pour protester contre ceux qui désirent retoucher la Constitution.

Dans un communiqué de presse de ce lundi 16 décembre, les organisations comme FORSC, FOCODE, ACAT et l’OLUCOME ainsi que 519 autres Associations et Organisations non-gouvernementales ont montré leur position par rapport au projet de loi portant révision de certaines dispositions de la Constitution de la République du Burundi prévu en date du 19 au 20 décembre 2013.

Le Président du FORSC, Vital Nshimirimana, un des conférenciers de ce lundi 16 décembre, a fait savoir les inquiétudes qu’ont les Associations et Organisations non-gouvernementales par rapport à la révision de la Constitution du Burundi.

Vital Nshimirimana, a déclaré que dans les correspondances adressées à plusieurs hautes autorités, ceux du pays et de la Communauté Internationale, ils ont exprimé leurs souhaits que les dialogues prennent le dessus pour mieux gérer des affaires importants du pays.

Ces Associations et Organisations non-gouvernementales se disent inquiètes des conséquences qui pourront surgir si une fois qu’il y ait révision de la Constitution du pays, cela au risque de replonger le Peuple Murundi dans les problèmes que cet Accord est venu résoudre.

En rapport avec la réunion sur la révision de la Constitution qui sera organisée par l’Assemblée Nationale, ces Associations et Organisations non-gouvernementales ont déclaré que nul n’a le droit de toucher à la Constitution issue des Accords d’Arusha. Selon ces Associations, avant la révision de la Constitution, il faut une évaluation pour constater l’avancement de la mise en application de l’Accord d’Arusha

Les Associations et Organisations non-gouvernementales telles que FORSC, FOCODE, ACAT, OLUCOME ainsi que d’autres se disent préoccuper par l’état de peur des citoyens burundais ainsi que des menaces a l’égard de ceux qui ont contribué au débat sur la révision de la Constitution, notamment le Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Burundi, le Président du FOCODE ainsi que d’autres.

Signalons que parmi les décisions prises par ces Organisations de la Société Civile sont qu’elles ne soutiendront pas tout processus de révision de la Constitution qui tiendrait a justifier le troisième mandat du Président de la République.


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