General Quesnot : Specialiste de la guerre secrete au Rwanda de 1990-1994

Redigé par IGIHE
Le 2 février 2018 à 04:08

La Societe civile francaise lutte pour que la France leve le voile sur certaines hautes personnalites francaises qui ont trempe dans le genocide perpetre contre les Tutsi du Rwanda de 1994.

La Revue La Nuit Rwandaise retrace un General Christian Quesnot anime par une tonne de haine contre les tutsi au point qu’il se serait rejoui de leur elimination totale. Ci apres un article ecrit par la revue le 2 juin 2012.
Note de l’edition.

Né en 1938, Christian Quesnot est officier du génie, affecté au Tchad et au Liban comme officier de renseignements. Il devient chef d’état-major particulier du Président de la République du 24 avril 1991 à septembre 1995.

Concernant le Rwanda, le chef d’état-major particulier est le point central où arrivent toutes les informations et d’où partent toutes les décisions. Il prime sur les autres conseillers et sur les ministres. Mais c’est François Mitterrand qui est le responsable et le décideur ultime. Il est possible que Mitterrand ait confié à d’autres des missions sur le Rwanda, à l’insu de Quesnot.

Le général Quesnot est le promoteur de la stratégie indirecte, autrement dit de la guerre secrète, qui consiste à soutenir l’armée rwandaise sans que les militaires français prennent part aux combats. Le prétexte avant décembre 1993 est la protection des ressortissants français. Entre décembre 1993 et le 23 juin 1994, on affirme que « nous sommes partis », puis, pendant l’opération Turquoise, on affirme que notre objectif est uniquement humanitaire.

Le général Quesnot adhère à l’idéologie du génocide. Il est anti- Tutsi : ce sont des fascistes, des khmers noirs, des agresseurs. Sa seule grille d’analyse est l’ethnie. Estimant que les Hutu étant majoritaires, ils doivent gouverner le pays, il montre qu’il partage l’idéologie dite du peuple majoritaire. Il est opposé au partage du pouvoir avec les Tutsi. Alors que la France dit soutenir les Accords d’Arusha, il y est opposé en raison « des avantages exorbitants qu’ils donnent au FPR ».

C’est un spécialiste de la guerre psychologique :

 Il soutient que les attaques de l’armée du FPR constituent une agression de l’Ouganda dans le but de créer un Tutsiland de l’Ouganda au Burundi.

 Il attribue au FPR l’usage de missiles sol-air.

 Il accuse le FPR de massacres dont l’armée rwandaise ou des escadrons de la mort suscités par l’entourage du président rwandais sont responsables.

 Dès le lendemain de l’attentat contre l’avion d’Habyarimana, il accuse le FPR d’en être l’auteur.

 C’est un spécialiste de la guerre totale. Il déclare à la MIP : « Cette guerre était une vraie guerre, totale et très cruelle. »

 Il doit être suspecté d’avoir prôné la stratégie de dissuasion par les massacres de Tutsi à la machette pour répliquer aux attaques du FPR.

 Informé du déclenchement du génocide, il n’en saisit pas l’ONU. Au contraire il n’informe pas le secrétaire général de l’opération française Amaryllis.

 De connivence avec son ancien adjoint, le général Huchon, il maintient de manière secrète la coopération militaire avec le régime rwandais qui perpètre un génocide. C’est lui qui commande les actions secrètes déclenchées depuis le ministère de la Coopération avec le COS (amiral Lanxade, général Le Page), la DRM (général Heinrich) et ses CRAP, et la DGSE (préfet Dewatre).

 Le 4 mai 1994, alors qu’il ne fait aucun doute que des centaines de milliers de Tutsi ont été massacrés sur les ordres du Gouvernement intérimaire rwandais, le général Quesnot, est en relation téléphonique avec Théodore Sindikubwabo, le président de la République rwandaise par intérim, qui orchestre le génocide.

 Il accuse le président ougandais Museveni de vouloir partitionner le Rwanda et de créer un Tutsiland.

 Le 6 mai, il propose à Mitterrand une « certaine stratégie indirecte qui pourrait rétablir un certain équilibre. » Elle consiste donc à soutenir le gouvernement des tueurs contre le FPR.

 Le 22 mai 1994, Quesnot transmet une lettre de Sindikubwabo à François Mitterrand où celui-ci le remercie de son soutien apporté « jusqu’à ce jour » et lui lance un appel à l’aide urgente.

 Le 28 juin, il diffuse l’information fausse sur des infiltrations du FPR qui viseraient à couper en deux la zone gouvernementale.

 Il soutient que les massacres sont provoqués par l’offensive du FPR.

 Le but qu’il assigne à Turquoise est clairement d’arrêter l’offensive du FPR qui ne fait que poursuivre les assassins. Pour cela il accuse le FPR de pousser la population à fuir.

 c’est lui qui par l’intermédiaire du préfet Prouteau fait intervenir Barril qui lance de fausses informations le 28 juin à la Télévision.

Le président Chirac élu en 1995 ne le nomme pas chef d’état-major des armées comme il l’espérait. Après la publication du rapport de la commission Mucyo, il demande en septembre 2008 « au gouvernement de défendre les officiers qui ont agi selon ses ordres, cibles d’attaques inadmissibles ».

Christian Quesnot devient ensuite directeur de la revue « Défense Nationale et Sécurité Collective » jusqu’au 14 avril 2008. En 2010, suite à la prise d’otages au Niger, Areva le charge d’une étude sur les conditions de sécurité du groupe nucléaire.

Christian Quesnot doit être mis en examen pour génocide.

Avec la Nuit Rwandaise,


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