"Face à l’amélioration des perspectives du secteur financier, du touristme et des mines, il y a lieu d’être optimiste pour une bonne croissance économique du Rwanda pour cette année et l’année prochaine", a déclaré le président Paul Kagame.
Le Président Paul Kagame a fait cette déclaration lors du Forum économique dit "Global Business Forum Africa", à Dubai, aux Émirats Arabes Unis, le 1er novembre 2017.
La croissance devrait passer à 7% l’an prochain contre environ 6% cette année, a déclaré jeudi Kagame dans son interview à Dubaï. La production a déjà augmenté dans les deuxième et troisième trimestres après avoir chuté à 5.7% l’année dernière dû au ralentissement de projets d’infrastructure, a-t-il ajouté.
"Les secteurs moteurs sont les services", a déclaré M. Kagame. "Services financiers, tourisme, ils sont tous en position pour mettre en place cette forte croissance. Nous voyons également le secteur minier accroître très rapidement, sans oublier la bonne contribution du secteur agricole. "
Estimation du FMI
Le Fonds monétaire international estime que la croissance économique du Rwanda atteindra 7,5% en 2022 contre 6,8% en 2018. Mais elle pourrait être revue à la baisse de 6,2% à 5,2% cette année, a déclaré le chef de la mission, Laure Redifer, à Kigali, mercredi le 2 novembre.
Cette croissance est également appuyée par une forte demande interieure et une amélioration des prix des minerais produits par le pays, y compris le tantale, l’étain, le tungstène et l’or, a précisé M. Kagame.
"Nous avons constaté une faible demande pour ces produits dans quelque temps. Peu à peu, la demande de ces produits reprend de la vigueur", a déclaré M. Kagame. "Mais ce qui dynamise et stimule la croissance, c’est principalement la demande intérieure".
Le Rwanda n’a pas de projets immédiats pour exploiter les marchés de capitaux internationaux. Il a levé 400 millions de dollars pour une offre d’euro-obligations en 2013.
Moody’s Investors Services évalue la dette du Rwanda à B2, cinq niveaux inférieurs à la catégorie « investment grade » et cite son « solide cadre institutionnel » comme important.
Selon Moody’s, l’un des risques auxquels l’économie est confrontée est sa dépendance vis-à-vis du financement des donateurs pour environ un cinquième de ses recettes publiques. Le gouvernement envisage de réduire cette dépendance, qui a déjà été réduite de plus de 70%, a déclaré Kagame.
"Nous voulons continuer à réduire en développant de plus en plus notre économie", a-t-il déclaré.
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