Kagame rencontre les secrétaires exécutifs de cellules administratives du pays

Redigé par IGIHE
Le 13 juin 2015 à 11:28

Ils sont en tout 2148 secrétaires exécutifs du pays en conclave en ce vendredi 12 juin 2015. Ils ont fait au Parlement rwandais une recommandation de l’amendement de l’article 101 pour permettre à Paul Kagame de briguer un troisième mandat après 2017. "Moi je pose des conditions que je dirai difficiles à réaliser de votre part. Je n’ai pas vraiment besoin d’être reconduit. Vous voulez que je porte le fardeau et... vous, vaquer à vos occupations personnelles ?", leur a lancé Paul Kagame venu les (...)

Ils sont en tout 2148 secrétaires exécutifs du pays en conclave en ce vendredi 12 juin 2015. Ils ont fait au Parlement rwandais une recommandation de l’amendement de l’article 101 pour permettre à Paul Kagame de briguer un troisième mandat après 2017.

"Moi je pose des conditions que je dirai difficiles à réaliser de votre part. Je n’ai pas vraiment besoin d’être reconduit. Vous voulez que je porte le fardeau et... vous, vaquer à vos occupations personnelles ?", leur a lancé Paul Kagame venu les rencontrer. il répondait ainsi au Secrétaire Exécutif de Kabaya du Secteur Kabaya en District Ngororero qui lui demandait d’accepter leur requête de continuer à diriger les citoyens rwandais après son second mandat en 2017.

"J’ai toujours dit que je n’accepterai pas nécessairement tout ce que vous me demandez. En contrepartie, vous aussi vous avez une part d’obligations. Si vous les satisfaisez, alors j’accéderai à votre requête", a-t-il ajouté avant de clarifier sa position :

"Si vous me convainquez de vos dispositions à résoudre certains défis nationaux pour l’intérêt de notre pays, si je suis persuadé que vous vous y mettez sérieusement, alors on pourra y réfléchir".

De son côté, le Président Paul Kagame s’en tient à ce qui le regarde, à ses responsabilités, a-t-il dit. "Pour le reste, pour ce qui est de l’intérêt général, chacun est libre de faire autant qu’il le pense. C’est son droit de faire valoir son choix. N’est-ce pas ?", leur a-t-il lancé leur donnant ainsi un devoir à domicile.


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