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L’Atlas de la législation minière en Afrique 2018 (AMLA) démarre en grande pompe

Redigé par IGIHE
Le 11 décembre 2018 à 02:07

Un atelier régional de dix jours visant à débattre de questions relatives au développement durable du secteur minier africain, intitulé « L’Atlas de la législation minière en Afrique (AMLA) 2018 », a débuté le 09 décembre 2018 à Kigali, au Rwanda et s’étalera jusqu’au 18 décembre 2018.

Le projet AMLA est l’un des projets phares de la Facilité africaine de soutien juridique (ALSF), une organisation internationale, hébergée par la Banque africaine de développement, qui finance l’assistance technique et le renforcement des capacités des états africains dans la négociation des contrats commerciaux complexes avec les investisseurs privés.

Le projet AMLA a été mis en œuvre par l’ALSF avec l’appui des différents partenaires, dont la vice-présidence juridique de la Banque mondiale, les Facilités d’assistance technique aux industries extractives (EI-TAF), la Commission de l’Union africaine (UA) et plusieurs facultés de droit des universités africaines.

Tous les ans, l’atelier AMLA réunit des juristes et des praticiens du secteur minier qui conseillent l’équipe de recherche juridique (ERJ) pour faciliter le partage des connaissances et la création d’un réseau d’experts africains spécialisés. À ce jour, le projet AMLA a formé 140 étudiants et jeunes juristes africains originaires de 54 pays.

Plus de 120 participants venant de partout dans le monde participe à l’édition 2018 de l’atelier AMLA. Il s’agit notamment des fonctionnaires de l’état, des représentants du secteur privé, des ONG, des organisations internationales telles que la Banque mondiale, la commission de l’Union africaine, des membres du corps académique des universités africaines et 61 étudiants en droits et jeunes juristes provenant respectivement de 23 universités africaines et 19 pays africains.

Dans son discours d’ouverture des travaux de l’atelier AMLA 2018 qui a eu lieu à l’hôtel Serena le dimanche 9 juillet 2018, l’honorable Francis Gatare, le président-directeur général de l’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda et membre du Cabinet, a souligné l’importance de l’atelier et du partage des connaissances sur le secteur minier. « Il est très important de continuer à former un nombre important de professionnels qui comprennent le secteur minier, la chaîne de valeur, afin de tirer pleinement parti des ressources naturelles », a dit l’honorable Gatare avant de faire allusion à la nécessité de tenir compte des aspects sociales et environnementales attachés au site minier :

« Lorsque nous légiférons dans le secteur minier, nous devons maintenir le juste équilibre entre les avantages qui sont octroyés à l’investissement en capital dans le secteur et le bénéfice que la communauté qui détient le droit de propriété pourrait tirer de l’exploitation minière sur ses terres ».

A la fin du discours d’ouverture de l’honorable Gatare, un panel de discussion composé d’éminents spécialistes africains en droit minier représentant le gouvernement du Rwanda, le secteur privé, des ONG, des organisations internationales et du milieu académique s’est réuni pour débattre de « la gouvernance et la transparence dans l’industrie extractive ».

Mme Nneoma Veronica Nwogu, conseillère juridique principale au Groupe de la Banque mondiale, qui a piloté le lancement du Projet d’Atlas de la Législation Minière en Afrique, a brièvement présenté le projet et son évolution. Elle a indiqué que le projet a été lancé par la vice-présidence juridique de la Banque mondiale avec l’appui d’autres partenaires, notamment l’ALSF. Le Groupe de la Banque mondiale l’a incubé pendant trois ans, mais le projet a toujours été conçu pour être exécuté par une institution africaine basée sur le continent, car le Groupe de la Banque mondiale a toujours estimé qu’il existe des capacités sur le continent et qu’il est important d’utiliser cette expertise pour renforcer les capacités du continent" a dit Mme Nneoma Veronica Nwogu.

Le projet a été soutenu et bénéficie en permanence du soutien programmatique mondial (EGPS), qui aide à déterminer comment la Banque mondiale peut continuer à soutenir ce processus de renforcement des capacités.

Mme Veronica Nwogu a encore déclaré que programme propose une approche très sélective pour amener les étudiants de tout le continent à apprendre ensemble, à acquérir beaucoup de compréhension et, espérons-le, à concevoir une carrière dans ce secteur ; d’une manière ou d’une autre ayant les compétences nécessaires pour contribuer au développement du secteur minier.

Pour sa part, Dr. abdoul karim Kabèle-Camara, chef de projet l’AMLA et coordonnateur à ALSF a souligné l’importance de l’atelier sur l’avenir du secteur minier en Afrique et a salué le rôle clé de l’ALSF dans le développement minier à travers l’Afrique.

Un autre temps fort de la journée d’ouverture a été la visite du mémorial du génocide et l’activité dite Amazing race, un exercice stimulant de renforcement de l’équipe. Après avoir rendu hommage aux victimes du génocide des Tutsi de 1994, les participants à l’atelier ont été répartis en groupes. Chaque groupe a été confronté à une série de défis faisant appel au sens de coopération des participants à l’atelier AMLA ainsi qu’à leurs connaissances en politiques gouvernementales et législation minière. Maintenant se sont familiarisés entre eux, les participants à l’atelier AMLA sont prêt à entamer une semaine intense de formation dirigés par des experts du secteur.

L’étonnante course, un exercice stimulant de renforcement de l’équipe. Après avoir rendu hommage aux victimes du génocide des Tutsi de 1994, les étudiants ont été répartis en équipes et confrontés à une série de défis faisant appel à leurs compétences en matière de coopération, leurs connaissances en politiques gouvernementales et legislation minière.

Maintenant familiarisés entre eux et avec leurs professeurs, les étudiants peuvent s’attendre à une semaine intense de conférences, de présentations et d’exercices pratiques dirigés par des experts du secteur.

Le projet AMLA 2018 a été organizé par l’Université de Kigali et financé par l’Africa Legal Support Facility (ALSF). A ce jour, l’AMLA a formé 140 jeunes étudiants en droit africains, originaires de 54 pays.

Dr. Abdoul Karim Kabèle-Camara, Chef de projet AMLA et coordinateur à la facilité africaine de soutien juridique (ALSF)
Nneoma Veronica Nwogu, avocate principale du Groupe de la Banque mondiale et Vice-présidente aux affaires juridiques, qui a piloté le lancement du projet AMLA
L’honorable Francis Gatare, le président-directeur général de l’Office des mines, du pétrole et du gaz du Rwanda et membre du Cabinet
Philibert Afrika - Cofondateur et directeur général de l'Université de Kigali avec Grégoire L. Piller, directeur des relations et partenariats à l'Université de Kigali

Pour Plus de Photos : https://www.flickr.com/photos/igihepictures/albums/72157702998402541

Photos : Serge Muhizi


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