L’Union Européenne (UE) et les Etats-Unis insistent sur la reprise du dialogue entre les protagonistes de la crise burundaise après la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe, Conseiller principal à la présidence chargé de la communication.

Pour l’Union Européenne, cet attentat survenu le 28 novembre « est inadmissible » et « reflète la persistance d’un climat de violence au Burundi, caractérisé par de nombreux meurtres et disparitions forcées. »

« Seule une solution politique, à travers un dialogue inclusif permettant la sortie de crise, est susceptible de restaurer un climat apaisé au Burundi. L’UE réitère son soutien à la facilitation menée par l’ex-président Mkapa », indique une déclaration locale de l’UE.

L’UE rappelle que « toute violence politique, quels qu’en soient les auteurs et les formes, est inacceptable ». L’UE exprime ses condoléances à la famille du garde du corps tué et souhaite prompt rétablissement aux personnes blessées.

L’ambassade des Etats-Unis au Burundi, elle aussi, condamne cette attaque contre Willy Nyamitwe et appelle au calme et à la retenue dans la ville de Bujumbura « pendant que les autorités enquêtent sur l’attentat »

Les Etats-Unis appellent toutes les parties à renoncer à la violence et de s’engager vers un dialogue transparent, complet et inclusif.

Le convoi de Willy Nyamitwe a essuyé des tirs vers 21 heures alors qu’il se trouvait dans son quartier de Kajaga à Bujumbura. Un des gardes du corps du conseiller a été tué sur le champ.

Willy Nyamitwe a été touché au bras et reçoit actuellement des soins dans un hôpital. Son chauffeur (un policier) a été aussi blessé.

Le Burundi traverse une grave crise depuis que son président, Pierre Nkurunziza, a remporté un troisième mandat jugé contraire à la Constitution par l’opposition, la société civile, l’Eglise catholique et la quasi-totalité de la communauté internationale.

avec rna