La corruption, un mal qui gangrène le Burundi et toute l’EAC

Redigé par Arsène Mirango
Le 24 octobre 2013 à 04:13

Parmi les cinq pays qui forment la communauté Est Africaine, le Burundi vient en deuxième position en termes de corruption active derrière la Tanzanie. Ceci, à l’issue d’une enquête menée par l’ABUCO (Association Burundaise des Consommateurs) avec l’appui de l’Organisation internationale Transparency International, l’ABUCO, une enquête présentée publiquement le matin de ce jeudi 24 octobre 2013 à l’hôtel Star Hotel de Bujumbura. Compte tenu de l’indice de perception de la corruption en Afrique de l’Est (...)

Parmi les cinq pays qui forment la communauté Est Africaine, le Burundi vient en deuxième position en termes de corruption active derrière la Tanzanie. Ceci, à l’issue d’une enquête menée par l’ABUCO (Association Burundaise des Consommateurs) avec l’appui de l’Organisation internationale Transparency International, l’ABUCO, une enquête présentée publiquement le matin de ce jeudi 24 octobre 2013 à l’hôtel Star Hotel de Bujumbura.

Compte tenu de l’indice de perception de la corruption en Afrique de l’Est au cours de l’année 2013, la corruption reste élevée dans cette partie du continent.
Cette enquête révèle que la police, l’appareil judiciaire et les services fonciers au Burundi, figurent parmi les dix institutions sujettes à la corruption au niveau de l’EAC. Un paradoxe, déplore Noël Nkurunziza, président de l’ABUCO dans la mesure où ces institutions sont les mieux indiquées pour combattre la corruption.

Au regard de ce classement, les corps de police dans les cinq pays de l’EAC se sont taillés la part du lion en occupant tous les premières places au niveau des secteurs les plus corrompus. Noël Nkurunziza a saisi cette occasion pour appeler les citoyens burundais à dénoncer tous les actes de corruption via les services étatiques et non étatiques notamment le Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne(CAJAC) ainsi que le projet anticorruption de l’ABUCO-Ti Burundi.

Dans son mot liminaire, Norbert Ntihagirizwa, secrétaire permanent au ministère à la présidence en charge de la bonne gouvernance et de la privatisation, a rappelé que la question de la corruption reste une préoccupation pour le gouvernement. Il a fait savoir que grâce à l’appui de Transparency International, un programme de lutte contre la corruption au Burundi a été mis en place. Il comprendra des sensibilisations à l’endroit de la population sur les méfaits de la pratique de la corruption.

Signalons qu’en termes de comparaison entre les pays, le Burundi a amélioré le score de 0,2% et a obtenu un total de 18,6% par rapport aux résultats de l’an dernier.


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