La France au Burundi

Redigé par Mediapart
Le 19 mai 2015 à 09:50

La France, fidèle à ses choix très pertinents en "politique africaine" est la seule à ne pas avoir annoncée qu’elle suspendait sa coopération en matière de sécurité au Burundi, les Nations Unies, l’UE, la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, les Etats-Unis, l’ont fait depuis longtemps.
La France maintient de surcroit un commandant de police, expert technique international ("assistant technique") au poste de conseiller du directeur général de la sécurité nationale, qui dirige les forces de police, (...)

La France, fidèle à ses choix très pertinents en "politique africaine" est la seule à ne pas avoir annoncée qu’elle suspendait sa coopération en matière de sécurité au Burundi, les Nations Unies, l’UE, la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, les Etats-Unis, l’ont fait depuis longtemps.

La France maintient de surcroit un commandant de police, expert technique international ("assistant technique") au poste de conseiller du directeur général de la sécurité nationale, qui dirige les forces de police, particulièrement mises en causes dans les répressions sanglantes des manifestations populaires, intégrant dans leurs rangs les miliciens du régime, les Imbonerakure, qu’elles arment pour semer la terreur et ayant procédé à la destruction de tous les médias audio-visuels privés !

Pas étonnant que la société civile dise de plus en plus nettement que la France, restée parmi les plus discrets pour condamner la candidature du président "en exercice" à un troisième mandat, soutient ce président, rejeté tant en interne que par l’ensemble de la communauté internationale.

Encore un bon choix, cohérent avec les grands discours humanistes et qui nous prépare une place de choix dans le Burundi de demain !


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