Ce vendredi, 6 Septembre 2013, le Burundi a célébré la journée africaine de la médecine traditionnelle où le thème de l’année était :" Recherche et développement de la médecine traditionnelle".

Les cérémonies du jour ont été débutées par la présentation des différents médicaments traditionnels. Elles ont été rehaussée par la présence de différentes autorités à savoir, le délégué du représentant de l’OMS, le représentant du ministre de la santé et de lutte contre le Sida, le représentant des tradi-praticiens regroupant les associations qui produisent les médicaments traditionnels entre autre l’Aguetrabu, l’Atrahebu, l’ATraprabu, l’Eguebu, la source et Twitezimbere Dukore.

Dans son discours d’ouverture, Rubeya Paul Claudel, le représentant du ministre de la santé a fait savoir que le thème de l’année "Recherche et développement de la médecine traditionnelle" vient au moment opportun. Ce thème attire l’attention sur l’urgente nécessité de la recherche-développement visant a mettre en valeur le rôle de la medecine traditionnelle dans la prestation des soins de santé.

Donatien Girimana, le délégué du représentant de l’OMS a dit que la célébration de la journée africaine de la médecine traditionnelle de 2013 offre une excellente opportunité aux parties prenantes, notamment les gouvernements, les communautés et les partenaires au développement, de partager des informations et des expériences sur la recherche-développement en médecine traditionnelle, de planifier des projets de collaboration et de mobiliser les ressources nécessaires au renforcement des connaissances et l’apport de nouveaux produits de la médecine traditionnelle.

Selon l’OMS, les estimations actuelles indiquent que pour 80% des populations du monde en développement, la médecine traditionnelle est la principale source parfois l’unique source de soins de santé. Dans la région africaine, la médecine traditionnelle a des origines historiques et culturelles solides.

Certains de ceux qui produisent et vendent des médicaments traditionnels se plaignent du manque de moyens et disent qu’il est regrettable que la recherche-développement en médecine traditionnelle n’ait pas bénéficie d’un financement adéquat. Ils demandent ainsi l’aide de l’Etat et d’autres donateurs pour qu’ils accroissent les investissements dans la recherche-développement traditionnelle.