La question d’hygiène familiale laissée aux bonnes et boys dans les ménages urbains

Redigé par IGIHE
Le 25 janvier 2013 à 09:18

Dans les principales villes du Rwanda, des couples de mariés se lèvent généralement tôt le matin pour prendre le chemin du travail. La façon dont les travailleurs de maison vont administrer l’hygiène corporelle aux enfants laisse à désirer.
Au cours du récent forum des Enfants du Rwanda tenu pour la 8ème fois à Kigali, un thème a été développé, celui d’entretenir une hygiène corporelle comme valeur essentielle d’un enfant bien élevé.
Le Secrétaire Permanent près le Ministère de la Santé, Uzziel Ndagijimana, (...)

Dans les principales villes du Rwanda, des couples de mariés se lèvent généralement tôt le matin pour prendre le chemin du travail. La façon dont les travailleurs de maison vont administrer l’hygiène corporelle aux enfants laisse à désirer.

Au cours du récent forum des Enfants du Rwanda tenu pour la 8ème fois à Kigali, un thème a été développé, celui d’entretenir une hygiène corporelle comme valeur essentielle d’un enfant bien élevé.

Le Secrétaire Permanent près le Ministère de la Santé, Uzziel Ndagijimana, a expliqué aux enfants comment entretenir une hygiène corporelle en tenant compte de soins intensifs dans les lieux d’aisance, le port d’habit propre, les doigts lavés avant et après manger, soins particuliers de la table à manger et garde – manger, les ustensiles de cuisines propres…

« 90% des malades reçus et soignés dans les centres de santé du Rwanda auront contracté des maladies liés au déficit hygiénique  », a-t-il dit aux enfants les sensibilisant à porter le message chez eux et dans leur voisinage.

Curieusement, les dysfonctionnements se remarquent dans ce secteur où les pouvoirs publics ne mettent pas en place des structures bien équipées. Les usagers des lieux d’aisances publics se plaignent de manque d’infrastructures d’hygiène publiques en ville de Kigali.

« On veut bien se laver après être sorti des toilettes. Mais certaines toilettes publiques dans la ville de Kigali ont des réseaux d’eau souvent en panne. On est obligé de faire sans cette eau et sorti, serrer la main de ceux qui vous saluent. Et puis, tu devra utiliser ta main pour manger », a confié à IGIHE, Jean Bangamwabo, transporteur interurbain de passagers.

« Les femmes devraient rentrer très vite de leur poste de travail et contrôler la qualité de l’hygiène pratiquée par leurs bonnes et boys », a dit Mukeshimana conscientes qu’en cas de déclaration d’épidémies de maladies dites des mains sales dont la fièvre typhoïde, le choléra, les diarrhées et autres vers, ce sont les jeunes enfants qui en pâtissent les premiers.


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