Mardi, à Genève, s’est tenue une réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU consacrée au Burundi plongé dans une grave crise depuis bientôt un an. La première partie de la journée a été consacrée à la remise d’une note verbale au nom des trois experts indépendants mandatés par l’ONU pour enquêter sur les violations des droits de l’homme suite à leur visite sur place au début du mois. S’en est suivie une « discussion interactive » au cours de laquelle le gouvernement burundais, des ONG de défense des droits de l’homme ainsi que les pays membres du Conseil des droits de l’homme ont exprimé leurs points de vue.
C’est d’abord le Haut-Commissaire adjoint aux droits de l’homme qui a pris la parole. Il a rappelé les cas d’emprisonnement arbitraire, de torture ou de disparition forcée déjà documentés par les Nations unies, en insistant sur certains cas. Cécile Pouilly est son porte-parole : « Il est revenu notamment sur l’arrestation de seize membres dirigeants du parti d’opposition FNL. Il a aussi parlé de l’arrestation le 9 mars de l’une des dernières figures qui était encore présente dans le pays, et il a insisté sur la situation de Marie-Claudette Kwizera. Celle-ci a disparu le 10 décembre 2015 ». Marie-Claudette Kwizera était trésorière de la ligue Iteka, membre burundais de la ligue des droits l’homme.
Avec africatime.com
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