Le Burundi exposé aux risques sismiques dans un proche avenir

Redigé par Xinhuanet
Le 21 septembre 2014 à 02:11

Le Burundi est confronté dans un proche avenir aux risques sismiques parce qu’il fait partie des pays du "Rift valley", a indiqué le commissaire de police principal Edouard Nibigira, directeur général de la protection civile au ministère de la Sécurité Publique et président de la plateforme nationale de prévention des risques et gestion des catastrophes.
Le commissaire, qui s’exprimait en marge de la clôture d’un atelier de renforcement des groupes sectoriels au niveau de la plateforme nationale de (...)

Le Burundi est confronté dans un proche avenir aux risques sismiques parce qu’il fait partie des pays du "Rift valley", a indiqué le commissaire de police principal Edouard Nibigira, directeur général de la protection civile au ministère de la Sécurité Publique et président de la plateforme nationale de prévention des risques et gestion des catastrophes.

Le commissaire, qui s’exprimait en marge de la clôture d’un atelier de renforcement des groupes sectoriels au niveau de la plateforme nationale de prévention des risques et gestion des catastrophes, a précisé que le Rift Valley est une rupture de terrain qui s’est effectuée progressivement aux temps anciens à partir d’une succession de lacs qui prennent source près de l’ Ethiopie et qui évoluent le long des territoires de l’Est de la RDC, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de la Tanzanie jusqu’ au Malawi pour former finalement le vaste ensemble de la région des Grands Lacs.

Les vibrations de la terre enregistrées fréquemment au Burundi à certaines périodes telles que celles connues en janvier dernier font craindre que ces "agitations" pourraient causer des dégâts humains et matériels importants tels que les destructions des maisons et des plantations sans écarter la famine qui s’en suivrait.
Pour prévenir cette situation, a-t-il révélé, les experts burundais en matière sismique travaillent en partenariat avec leurs homologues congolais opérant dans une station d’étude basée dans la ville de Goma, ville de l’est de la RDC, qui surveillent et analysent sans cesse le développement des mouvements sismiques dans la région des Grands Lacs et leurs impacts potentiels.

En cas d’irruption de mouvements sismiques au Burundi, a-t-il révélé, les zones potentiellement menacées sont celles les régions de l’ouest du pays et de la partie sud au niveau de la province de Makamba.


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