Dans une déclaration qui a clôturé ce Dimanche tard dans la soirée la réunion du Directoire de cette principale plateforme de l’opposition burundaise, Le CNARED-GIRITEKA a réaffirmé sa volonté de participer dans les pourparlers inter – burundais programmés pour mi – juin, tout en récusant encore une fois le Secrétaire General de l’EAC et ambassadeur plénipotentiaire de Pierre Nkurunziza.
« Le CNARED-GIRITEKA réaffirme sa ferme position de participer aux pourparlers de paix inter-burundais en tant qu’une entité », indique un communiqué publié Dimanche tard dans la soirée.
Le gouvernement du Burundi, quelques partis de l’opposition dont le Frodebu, l’Uprona et le CNDD de Nyangoma ainsi que deux anciens présidents (tous membre de cette plateforme de l’opposition) avaient participé a la session d’ouverture malgré l’interdiction du président du CNARED – GIRITEKA qui ; protestant contre la décision de la médiation d’inviter individuellement certains partis de la plateforme, avait interdit à tous les partis membres de la plateforme de participer à cette session. Cette participation de personnalités du CNARED - GIRITEKA avait poussé à des interrogations et critiques quand à la force et à la cohésion de cette plateforme.
« Face à sa noble et lourde mission d’établir un Etat de droit au Burundi, le CNARED-GIRITEKA, réaffirme son unité et sa cohésion. » lit – on dans le communiqué.
Tout en se félicitant d’une prochaine rencontre annoncée a Bruxelles, entre CNARED – GIRITEKA et le médiateur le communiqué rappelle la récusation de cette plateforme de l’opposition contre le secrétaire actuelle de l’EAC qu’elle accuse d’être à la solde de son maitre qui l’a récemment nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire que cette opposition accuse d’avoir été non seulement l’auteur de son exclusion à la session d’ouverture mais aussi qu’il ne peut pas être « Juge et partie »
« le CNARED -GIRITEKA réitère sa demande d’éloigner Monsieur Mfumukeko Libérat des pourparlers inter-burundais » lit – on dans le communiqué.
Les nouveaux pourparlers inter – burundais qui ont commencé le 21 Mai à Arusha, une ville au Nord de la Tanzanie devaient arrêter les violences qui ont commencé en avril 2015 suite à la volonté de Pierre Nkurunziza de briguer un 3 eme mandat que l’opposition et la société civile burundaise ont jugé illégal et contraire aux Accords d’Arusha pour la Paix et la Réconciliation au Burundi. Plus de 500 personnes ont été tuées ou portées disparues selon les Nations Unies. Plus de 7000 personnes principalement des jeunes ont été arrêtées et emprisonnées dans 13 prisons du Burundi.
Bujumburanews
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