Le fulgurant succès du CBD, le « cannabis light »

Redigé par IGIHE
Le 11 juin 2018 à 04:39

Besançon, Béthune, Paris… Des boutiques ouvrent partout en France, surfant sur la légalité du « moins de 0,2 % de THC », la molécule contenant des psychotropes.
Devant le 140, rue Amelot, dans le 11e arrondissement de Paris, la file impressionne. Vendredi 8 juin, des dizaines de personnes attendent de pouvoir entrer dans le « Cofyshop », qui a ouvert moins d’une semaine plus tôt. C’est l’une des premières boutiques de la capitale à vendre du cannabis avec un taux de tétrahydrocannabinol (THC, la (...)

Besançon, Béthune, Paris… Des boutiques ouvrent partout en France, surfant sur la légalité du « moins de 0,2 % de THC », la molécule contenant des psychotropes.

Devant le 140, rue Amelot, dans le 11e arrondissement de Paris, la file impressionne. Vendredi 8 juin, des dizaines de personnes attendent de pouvoir entrer dans le « Cofyshop », qui a ouvert moins d’une semaine plus tôt. C’est l’une des premières boutiques de la capitale à vendre du cannabis avec un taux de tétrahydrocannabinol (THC, la substance psychoactive du cannabis interdite par la loi) inférieur à 0,2 %, seuil jugé autorisé.

Ce cannabis contient en revanche du cannabidiol (CBD), une autre molécule du cannabis, non prohibée, elle, qui « ne procure pas d’effet euphorisant et ne modifie pas la perception de la réalité, mais a des effets apaisants, anxiolytiques et peut-être antipsychotiques, explique William Lowenstein, addictologue et président de SOS Addictions. Le plus grand risque du CBD est que les acheteurs qui pensent profiter d’une faille juridique soient déçus en se retrouvant confrontés aux effets d’une super-camomille »

avec AFP


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