Il se comprend que c’est à partir de ce taux directeur que les banques commerciales dans le pays décident de baisser leurs taux d’intérêt proposés à leurs clients qui sont assez élevés dans l’immédiat (entre 18 et 19%).
« Par cette décision, nous sommes entrain de mettre sur pied des mesures encourageantes pour les banques commerciales qui doivent accroître le volumes des prêts qu’elles accordent à leurs clients au profit de la croissance économique globale du pays et l’évolution des prix sur le marché national », a indiqué John Rwangombwa, le Gouverneur de la BNR ajoutant que la réduction du taux directeur de la BNR influe immédiatement sur la baisse des taux bancaires qui frappent les crédits alloués par les Banques commerciales à leurs clients.
De cause à effet, la BNR qui fait du monitoring de l’évolution des prix des produits sur le marché local, prévoit par cette décision que la célérité de l’évolution de ces derniers passera de 1 à 3% d’ici à la fin de 2019.
Les prévisions de la BNR par rapport à la croissance du volume de crédits offerts par les banques commerciales opérationnelles dans le pays sont estimées à 24.9%. Le gouverneur a révélé que les crédits alloués aux PMEs ont augmenté de 16.2% au cours de ce premier trimestre 2019 qui s’achève. Cette tendance était juste de 7.3% pour la même période en 2018.
Et le gouverneur de bomber le torse pour dire que « tous les signes montrent que le 1er trimestre 2019 aura montré un taux de croissance économique de quelque 12% », que pour ce faire, la décision de la baisse du taux directeur de la BNR aura pour effet la libération et l’octroi de plus de crédits des banques commerciales aux clients.
« Une baisse du taux directeur de la BNR signifie la réduction du bénéfice qu’elle collecte et partant, cela devient un signal fort qu’elle lance aux banques commerciales qui doivent accroître le volume du crédit à leurs clientèles. Toute la politique monétaire du pays est gérée et exécutée en collaboration rapprochée avec les Banques commerciales du pays. Cela va de pair avec les niveaux de volume de profit décidés de commun accord », a indiqué à la presse le Gouverneur de la BNR montrant que la monnaie rwandaise est gérée avec parcimonie, que partant, la BNR suit de près l’état général et détaillé de la production de richesses du pays.
Ainsi faut-il le dire, la BNR a le pouvoir de décider de changer l’image de différents secteurs en injectant des financements nécessaires dans un secteur qu’elle estime travailler au ralenti. Le fera-t-elle pour ce qui est de l’agriculture et de l’industrie de transformation agro alimentaire ? Constate-t-elle que le Rwandais consomme plus kenyan, tanzanien, ugandais plus que ses rares produits ?
Avec ce pouvoir, la BNR ne devrait-elle, au lieu de chanter une croissance qui frise les deux chiffres, confectionner une ferme politique d’investissement du secteur agricole rural avec un mode de production à l’américaine dans ce domaine ? Elle doit par conséquent participer au renforcement de capacité de rares fermes agricoles assez vastes pour produire des quantités d’items fin préparés pour une grande compétitivité sur le marché des biens de consommation.
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