Mille femmes sidéennes membres de "Réseau des Femmes" des districts se plaignent d’être stigmatisées par leurs conjoints, par leurs familles et les voisins pour avoir déclaré publiquement leur maladie.

Elles disent qu’elles sont confrontées aux défis de ne pas s’affirmer dans leurs familles, qu’elles n’ont pas droit au patrimoine familial, qu’elles ont un chagrin permanent et n’ont pas une alimentation équilibrée.

Certaines femmes qui donnent leurs témoignages dans des rencontres de sensibilisation de ‘Réseau des Femmes’’ disent qu’elles sont mises en quarantaine dans la société, que, par conséquent, elles perdent la confiance en leur avenir.

La Coordinatrice de ‘Réseau des Femmes’ pour le développement rural, Mme Béata Busasa, déclare que ces familles séropositives ont besoin de plaider en leur faveur et de se voir offrir un soutien durable parce elles acceptent de témoigner publiquement leur maladie et qu’elles n’ont pas assez de moyens de subsistence.