Les Ministres de l’Energie des pays de l’Afrique Centrale échangent sur des projets électriques communes intégrateurs

Redigé par IGIHE
Le 8 juin 2018 à 02:21

Kigali : Les Ministres de l’Energie des pays de l’Afrique Centrale sont réunis à Kigali depuis quatre jours et ils échangent sur les projets électriques communs intégrateurs à travers le pool Energétique de l’Afrique centrale (PEAC) qui a été créé le 12 Avril 2003 et qui est basé au Congo Brazzaville.
« Nous sommes réunis pour échanger sur le niveau atteint par le programme d’accélération des projets communs à large interconnexion reliant les régions et les pays d’Afrique. Ces projets relient les pays voisins (...)

Kigali : Les Ministres de l’Energie des pays de l’Afrique Centrale sont réunis à Kigali depuis quatre jours et ils échangent sur les projets électriques communs intégrateurs à travers le pool Energétique de l’Afrique centrale (PEAC) qui a été créé le 12 Avril 2003 et qui est basé au Congo Brazzaville.

« Nous sommes réunis pour échanger sur le niveau atteint par le programme d’accélération des projets communs à large interconnexion reliant les régions et les pays d’Afrique. Ces projets relient les pays voisins et même éloignés. Les pays travaillent ensemble pour créer des interconnections qui permettent de vendre son électricité aux pays voisins, où de l’acheter chez eux », a indiqué la Secrétaire d’Etat à l’Energie, Germaine Kamayirese.

Elle a précisé que la réunion annuelle du PAC se tient pour 2018 à Kigali. Elle rassemble les Ministres de l’Energie des pays de l’Afrique Centrale, à savoir : Angola, Burundi, RDC, Sao Tomé & Principe, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RCA et Rwanda.

Pour Kamayirese, le projet électrique Ruzizi III fait partie d’une dizaine de projets intégrateurs électriques transfrontaliers du PEAC.

De son côté, le Secrétaire parement du PEAC, Jean-Chrysostome Mekondongo, a souligné que la volonté politique des Chefs d’Etat des pays de l‘Afrique Centrale est de créer une dynamique d’accélération des projets électriques intégrateurs dans la région.

« L’Afrique Centrale dispose de 58 % du potentiel hydroélectrique en Afrique, et qu’il faut rapidement valoriser. C’est pour cela que 20 projets intégrateurs communs transfrontaliers sont en chantier, dont une dizaine exigeant une réalisation physique rapide. Nous sommes déjà à la phase de la réalisation du projet Cameroun-Tchad, long de 1500 Km et qui dispose d’un volet électrique rural devant connecter 25.00 villages. Un 2ème projet commun à l’Angolaise, RDC et Congo appelé Inga-Kabula-Pointe Noire partira de Makela-Zomo auTchad. On va aussi intègrer le projet Rusizi III du Rwanda, et un autre projet du Gabon, a-t-il expliqué.

Le Président du Conseil des Ministres de l’Energie, et Ministre centrafricain de l’Energie, Gontran Djono-Ahaba, a souligné la volonté politique des Chefs d’Etat de valoriser le potentiel hydro-électrique et d’avancer étape par étape.

« Plusieurs étude sont terminées. Nous avançons avec l’optimisme d’atteindre nos objectifs », a-t-il dit.

Le Ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete, comme Invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture officielle, a pris soin de souligner que « notre population n’a toujours pas accès à l’électricité, principalement en raison des énormes investissements requis pour la production, le transport et la distribution de l’électricité. Ces investissements se traduisent par des régimes tarifaires élevés qui, dans la plupart des cas, ne sont pas abordables pour les utilisateurs et ne nécessitent pas de subventions gouvernementales. Par conséquent, la mise en commun des ressources fait partie de la recherche de solutions durables à ces défis ».

Il a ajouté que « L’Afrique centrale possède d’énormes réserves de ressources énergétiques renouvelables (hydroélectricité, énergie solaire, énergie éolienne, énergie géothermique) ainsi que des ressources non renouvelables telles que la chaleur, la tourbe et le charbon pour n’en citer que quelques-unes, techniquement et financièrement viables. Les études préliminaires du PEAC ont montré que le potentiel hydroélectrique de l’Afrique Centrale est estimé à 150 000 MW, soit 58% du potentiel du continent africain. Cependant, selon une étude sur l’hydroélectricité et les barrages, le taux entre production d’hydroélectricité et le potentiel hydroélectrique techniquement réalisable trop bas, soit 3% en Afrique Centrale. Par conséquent, se réunir est aussi une opportunité de réunir des ressources moins chères, financières et humaines, pour développer un secteur de l’énergie dynamique. Au Rwanda, par exemple, nous travaillons sur la façon d’exploiter toutes ces sources d’énergie en partenariat avec le Secteur Privé », a-t-il noté

avec rnanews.com


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