« En effet, il y a des rapports qui sont publiés sur le Burundi qui prouvent que certains burundais sont allés médire pour des intérêts sectaires. C’est pour cela que nous sommes souvent surpris d’entendre certains burundais se réjouir de la sortie de tels rapports, tendant même à en faire l’écho. C’est vraiment scandaleux pour des citoyens d’un pays, car ils oublient que l’ennemi prête toujours main forte à celui qui veut détruire son enclos » a déclaré le président lors de son message à la nation a l’occasion du 51ème anniversaire de l’indépendance du Burundi le 1er juillet.

Selon Gertrude Kazoviyo analyste des discours et professeur à l’université, c’est normal que le président soit fâché, mais il ne peut pas se méfier de tels rapports, il faut qu’il tienne compte de ça en privilégiant des espaces aux niveaux internes pour discuter parce que quand il se rend à l’étranger, il répond aux questions lié au respect des droits de l’homme et la corruption qui figurent dans ces rapports. Elle ajoute également que « La nature à l’horreur du vide » verrouiller les portes entraine la diffusion de ces rapports à l’extérieur du pays .IL devrait aussi donner la parole à la société civile, et à l’opposition comme solution appropriée.